
A l’issue de trois années de négociations intenses, l’Accord mondial sur la prévention, la préparation et la riposte face aux pandémies, aussi appelé « traité sur les pandémies », a été formellement adopté, mardi 20 mai, lors de l’Assemblée mondiale de la santé, réunion annuelle à Genève de tous les Etats membres de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
Cinq ans après le début de la pandémie de Covid-19, et alors que de nouveaux virus, comme celui de la grippe aviaire ou le virus monkeypox, font peser des risques sur la santé mondiale, cet accord vise à mieux se préparer et à lutter contre les futures pandémies, et surtout à limiter les inégalités face aux menaces sanitaires qu’avait révélées au grand jour le Covid-19.
Il s’agit d’un succès diplomatique pour la France, qui a coprésidé l’organe de négociation en la personne d’Anne-Claire Amprou, l’ambassadrice de la France pour la santé mondiale, mais aussi et surtout, pour beaucoup d’observateurs, d’une victoire du multilatéralisme international à un moment charnière à la fois pour les relations internationales et l’avenir de la santé mondiale, depuis l’arrivée au pouvoir de l’administration Trump aux Etats-Unis, et les coupes massives opérées dans l’aide au développement.
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