Opération « Toile d’araignée » : 41 avions endommagés, dont 13 totalement détruits, selon l’Ukraine
Dans un entretien avec Ukrainska Pravda, mardi, le colonel Iouri Ihnat, le porte-parole de l’armée de l’air ukrainienne, dresse un bilan de l’opération « Toile d’araignée ».
Selon lui, 117 drones FPV ont attaqué quatre aérodromes russes, endommageant 41 avions, dont 13 auraient été détruits. « Certains sont complètement détruits, d’autres sont trop endommagés pour être réparés, d’autres encore peuvent être réparés », dit-il. Cette opération aurait affecté environ 34 % de l’aviation stratégique russe. Il ajoute qu’il « n’existe pas beaucoup d’aérodromes en Russie où l’aviation stratégique peut se concentrer, environ quatre ou cinq, voire six au maximum ».
Il ajoute que « sur les 19 [bombardiers] Tu-160 [dont dispose l’aviation russe], environ 10 à 12 étaient en état de fonctionnement. Sur les 57 [bombardiers] Tu-95 [dont dispose l’aviation russe], 36 étaient opérationnels. Sur les 100 [bombardiers] Tu-22M3 [dont dispose l’aviation russe], environ quatre dizaines pouvaient encore voler » – selon le World Directory of Modern Military Aircraft, la Russie, au début de l’année 2025, possédait 58 bombardiers Tu-22M, 47 Tu-95 et 15 Tu-160. Sur sa chaîne Telegram, le colonel autrichien Markus Reisner, relève que les premières images satellites de l’aérodrome de Belaïa montrent clairement que quatre TU-95 et quatre Tu-22 ont été détruits.
Selon Iouri Ihnat, les avions ciblés ont lancé 2 437 missiles de croisière Kh-101, Kh-555 et Kh-55 contre l’Ukraine dont au environ 500 ont atteint leur cible depuis le début de l’invasion. Pour lui, cette attaque pourrait réduire la capacité de la Russie à mener des frappes aériennes à court terme.
Il rappelle néanmoins que l’aviation tactique russe – Su-30, Su-35 et Su-34 – bombarde sans relâche les régions de Soumy, Zaporijia et Donetsk avec ses bombes aériennes planantes, les KAB.
Vous oubliez de dire que l’Europe (et en particulier la France) achète toujours du gaz, du titane, de l’uranium à la Russie. Les sanctions des sénateurs Lindsey Graham et Richard Blumenthal vont donc affecter tous les pays du monde et pas seulement la Chine et l’Inde. Droit de douane à 500%, autant dire que le commerce international s’arrête. Concrètement ce plan de sanction est il applicable ?
Comme le soulignait la semaine dernière le Centre for Research on Energy and Clean Air – un groupe de réflexion à but non lucratif, fondé à Helsinki, qui étudie l’énergie et la pollution de l’air –, malgré les sanctions imposées par les pays occidentaux, les revenus tirés par la Russie de ses exportations de combustibles fossiles lui permettent de financer sa guerre contre l’Ukraine.
Depuis février 2022, la Russie a gagné plus de 883 milliards d’euros grâce à l’exportation de ces combustibles fossiles (comparés aux 290 milliards de dollars d’aide fournis à l’Ukraine). Malgré les restrictions mises en place par les alliés de l’Ukraine, les revenus issus des combustibles fossiles n’ont diminué que de 5 % en 2024 par rapport à 2023.
Si la Chine est le plus gros client de la Russie – 252 milliards d’euros –, elle est suivie par l’Union européenne, qui lui a versé 209 milliards d’euros pour ses hydrocarbures. Des pays comme la Hongrie et la Slovaquie continuent également de recevoir du gaz russe par gazoduc via la Turquie, ajoute la BBC, qui rappelle qu’une partie du pétrole russe est raffinée dans des pays tiers comme la Turquie et l’Inde, puis réexportée vers les pays occidentaux. Ce processus, connu sous le nom de « raffinage de contournement », permet à la Russie de continuer à vendre ses produits pétroliers indirectement.
Ioulia Svyrydenko et Andriy Yermak aux Etats-Unis pour parler défense et économie
Une délégation ukrainienne dirigée par la vice-première ministre et ministre de l’économie, Ioulia Svyrydenko, et par le chef de l’administration présidentielle ukrainienne, Andriy Yermak, est arrivée à Washington le 3 juin, a annoncé ce dernier, sur Telegram.
La délégation discutera du « soutien à la défense, de la situation sur le champ de bataille et du renforcement des sanctions contre la Russie, notamment le projet de loi du sénateur [Lindsey] Graham », écrit Andriy Yermak. Les questions du retour des enfants ukrainiens enlevés de Russie, l’accord sur les minéraux entre les Etats-Unis et l’Ukraine, la propagande russe liée aux églises ukrainiennes et les récentes négociations de paix à Istanbul seront aussi abordées.
Ce voyage intervient après que le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a déclaré lundi que l’Ukraine cherche à obtenir des accords de défense et un accord de libre-échange avec Washington : « J’en ai discuté avec le président [Donald] Trump… Nous voulons acheter [des armes]. C’est de cela qu’il s’agit dans l’accord – pas de cadeaux. »
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La Russie lance 112 drones contre l’Ukraine dans la nuit de lundi à mardi
Dans la nuit du 2 au 3 juin, la Russie a lancé 112 drones d’attaque et des drones imitateurs (leurres) de différents types, rapporte l’armée de l’air ukrainienne. Ces drones visaient les régions de Tchernihiv, Kharkiv, Soumy, Poltava, Odessa et Donetsk. Onze impacts ont été répertoriés.
Les défenses ukrainiennes ont abattu 60 drones, tandis que 15 ont été supprimés par les moyens de guerre électronique (brouillage).

Au moins trois morts dus à une attaque russe sur Soumy
Au moins trois personnes ont été tuées et 16 autres ont été blessées mardi par un bombardement russe sur Soumy (🚩), dans le nord-est de l’Ukraine, ont fait savoir les services d’urgence et le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, accompagnant leur message de photos de plusieurs voitures calcinées sur une grande avenue et d’un corps sans vie.
Selon le responsable de l’administration militaire de l’oblast de Soumy, Oleh Hryhorov, la ville a été visée « vers 9 heures ce matin » par cinq tirs de lance-roquettes russes, qui ont endommagé « un établissement médical, des voitures et des maisons ». Parmi les blessés, dont « certains graves », figure notamment un adolescent de 17 ans, a précisé M. Hryhorov.
L’armée russe a intensifié ces dernières semaines la pression sur cette région ukrainienne frontalière de la Russie, face à une armée ukrainienne moins bien dotée et déjà en position difficile sur l’ensemble du front. Kiev y craint un assaut d’ampleur des forces russes, qui ont revendiqué samedi la conquête d’un nouveau village dans cette région, en pleine reprise des discussions bilatérales entre les deux pays.
Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a affirmé la semaine dernière que Moscou massait « plus de 50 000 soldats » près de la région de Soumy en vue d’une possible offensive. Vladimir Poutine a ordonné à son armée de créer « une zone tampon » à l’intérieur de cet oblast pour empêcher les incursions des forces de Kiev sur le territoire russe.
Le monde svp confirmez vous si une base marine russe a bien été touchée par l’attaque de drone dimanche? Et quelles sont les dégâts?
Merci le monde!!
Andreï Tchibis, le gouverneur de la région de Mourmansk, a signalé qu’une attaque de drones s’était déroulée le 1er juin dans sa région et des chaînes ukrainiennes ont affirmé qu’une forte explosion et des détonations secondaires suivies d’un important dégagement de fumée s’étaient produites à… Severomorsk (🚩). C’est là que se trouve la plus grande base de sous-marins nucléaires de Russie, où sont notamment entretenus les submersibles. Elle abrite aussi une base de l’aviation navale russe.
Pourtant, comme l’explique la chaîne iStories (ou Important Stories, Важные истории, Vajnye Istorii), site Internet russe indépendant spécialisé dans le journalisme d’investigation, la vidéo des explosions a été tournée d’un appartement d’Olenegorsk (🚩) non loin de la base d’Olenya (🚩), à 130 km au sud de la base navale. Par ailleurs, Vladimir Evmenkov, le maire de Severomorsk a confirmé qu’il n’y avait pas eu d’explosion dans sa ville.
Les sénateurs américains attendent l’aval de Donald Trump pour prendre des sanctions contre la Russie
Depuis plusieurs semaines, le sénateur républicain Lindsey Graham et le démocrate Richard Blumenthal mènent un groupe d’élus issus des deux bords désireux de faire davantage pression sur le président russe, Vladimir Poutine.
Mais les républicains attendent l’approbation de Donald Trump, rapporte le journal The Hill. Malgré ses critiques envers Vladimir Poutine, le président américain n’a pas encore apporté son soutien au projet de sanctions soutenu par 81 des 100 sénateurs. Le chef de la majorité au Sénat, John Thune, a déclaré que le projet de loi pourrait être présenté lors de la session actuelle.
La proposition de loi imposerait également des droits de douane de 500 % sur les biens importés de pays qui achètent à la Russie du pétrole, du gaz, de l’uranium, et d’autres produits. La Chine et l’Inde sont les plus grands clients de la Russie pour ces articles, représentant 70 % des exportations énergétiques de la Russie.
Le 02/06 à 21:00 L’essentiel
Ce qu’il faut retenir lundi 2 juin à 21 heures
- A l’issue de nouveaux pourparlers à Istanbul, les délégations russe et ukrainienne sont convenues lundi d’un nouvel échange massif de prisonniers. « Tous les prisonniers de guerre grièvement blessés et gravement malades » seront échangés, ainsi que « les soldats âgés de 18 à 25 ans », selon le ministre de la défense ukrainien, Rustem Umerov.
- Moscou et Kiev ont aussi consenti à échanger des milliers de corps de soldats tués au combat. M. Umerov a évoqué l’échange de « 6 000 [corps] contre 6 000 » corps, ce qui a été confirmé par le négociateur russe, Vladimir Medinski. Comme pour l’échange de prisonniers, aucune date n’a été communiquée.
- Rejetant tout cessez-le-feu inconditionnel, Moscou a proposé à l’Ukraine un cessez-le-feu partiel de « deux ou trois jours dans certaines zones du front », afin de permettre de récupérer les corps qui doivent être échangés, a dit le chef de la délégation russe.
- La Russie a également remis son mémorandum à Kiev, réclamant un retrait de l’armée ukrainienne des quatre régions du pays dont Moscou revendique l’annexion, avant tout cessez-le-feu. Il s’agit des régions partiellement occupées de Donetsk et Louhansk (Est) et de Zaporijia et Kherson (Sud).
- En réponse, Volodymyr Zelensky a accusé Moscou de ne vouloir qu’une « courte pause » dans la guerre, appelant à nouveau Donald Trump à prendre des sanctions contre la Russie pour la « contraindre » à un cessez-le-feu.
- L’Ukraine a toutefois proposé une nouvelle rencontre fin juin à la délégation russe. Elle a également transmis à Moscou une liste de centaines d’enfants ukrainiens qui ont été déportés en Russie, dont elle exige le rapatriement.
- Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a, de son côté, proposé à nouveau d’accueillir un sommet tripartite Poutine-Zelensky-Trump. La Maison Blanche a répondu que le président américain restait « prêt » pour une telle rencontre.
- Les attaques russes se sont poursuivies en Ukraine, au lendemain d’une attaque aérienne ukrainienne d’une ampleur inédite contre l’aviation militaire russe. Un secouriste a notamment été tué à Kherson par une frappe de drone, tandis que 12 autres ont été blessés lors d’une attaque similaire sur la région de Zaporijia. Deux femmes ont aussi été tuées dans un bombardement russe près de Koupiansk.
Deux morts dans un bombardement russe près de Koupiansk, dans la région de Kharkiv
« Un bombardement russe dans le raïon de Koupiansk a coûté la vie à deux femmes », a fait savoir le bureau du procureur général ukrainien sur Telegram.
« Selon l’enquête, le 2 juin, vers 16 h 30, les forces armées russes ont bombardé une zone résidentielle du village de Kivcharivka [📍] dans la région de Kharkiv (…).
Une femme de 64 ans est morte sur place. Une autre résidente, une femme de 62 ans, a été grièvement blessée » avant de succomber à ses blessures, précise-t-il.
Donald Trump reste « prêt » à une rencontre trilatérale avec Volodymyr Zelensky et Vladimir Poutine en Turquie, selon la Maison Blanche
« Le président [américain] a déjà dit qu’il y était prêt si l’on en arrive là, mais il veut que ces deux dirigeants et les deux parties viennent ensemble s’asseoir autour de la table des négociations », a déclaré lundi la porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt, lors d’un point presse. Questionnée pour savoir ce que pensait Donald Trump du second round des pourparlers qui s’est tenu à Istanbul lundi, elle a répondu : « Je le laisserai s’exprimer » à ce sujet.
Volodymyr Zelensky accuse la Russie de ne vouloir qu’une « courte pause » dans la guerre et appelle Trump à prendre des sanctions pour la « contraindre » à un cessez-le-feu
Le président ukrainien a accusé Moscou de ne chercher qu’une « courte pause » dans les affrontements et non une trêve globale, lundi soir, à l’issue des pourparlers qui se sont déroulés à Istanbul et de la transmission du mémorandum russe.
« Nous attendons vraiment de [Donald] Trump qu’il prenne des mesures énergiques. Nous attendons qu’il soutienne les sanctions afin de contraindre la Russie à mettre fin à la guerre, ou du moins à passer à la première étape, à savoir un cessez-le-feu », a déclaré Volodymyr Zelensky, lors d’une conférence de presse.
« Les Russes font tout ce qu’ils peuvent pour entretenir le feu et continuer la guerre. De nouvelles sanctions sont désormais très importantes. La rationalité ne concerne pas la Russie », a par ailleurs écrit au même moment le chef de l’administration présidentielle ukrainienne, Andriy Yermak, sur Telegram, peu après le dévoilement des conditions préalables fixées par Moscou à tout cessez-le-feu.
La Russie réclame un retrait des troupes ukrainiennes des quatre régions du pays dont elle revendique l’annexion avant tout cessez-le-feu
Selon le mémorandum russe transmis à Kiev lundi et publié par les agences de presse russes, la Russie a demandé à l’Ukraine qu’elle retire ses troupes des quatre régions du pays dont Moscou revendique l’annexion avant tout cessez-le-feu global.
Selon ce document, fourni à l’Ukraine lors des pourparlers à Istanbul lundi, Moscou veut un « retrait complet » de l’armée ukrainienne de quatre régions du pays dont la Russie revendique l’annexion : celles de Donetsk et de Louhansk (Est) et celles de Zaporijia et de Kherson (Sud) avant « la mise en place d’un cessez-le-feu de trente jours ». Le texte, qui définit les exigences russes en vue d’une fin du conflit, réclame aussi une « reconnaissance juridique internationale » de ces régions ainsi que de la Crimée, annexée en 2014, comme des territoires russes.
Moscou réclame également à nouveau la « neutralité de l’Ukraine », la levée des sanctions économiques contre la Russie, que l’Ukraine renonce à réclamer des réparations à la Russie, qui a lancé une offensive d’ampleur contre son voisin en 2022. Autres conditions déjà connues pour le Kremlin : l’organisation de nouvelles élections dans le pays avant la signature d’un traité de paix et « au plus tard cent jours après la levée de la loi martiale », et « l’interdiction de redéploiement des forces armées ukrainiennes ».
Ce document de trois pages, publié par les agences russes TASS et RIA Novosti, évoque aussi un arrêt des livraisons d’armes occidentales à Kiev et la fin du partage de renseignements, ainsi qu’une interdiction de déployer des armes nucléaires en Ukraine. Il prévoit aussi que l’Ukraine libère les « prisonniers politiques », militaires et civils qu’elle détient, ainsi que son engagement à respecter « les droits, libertés et intérêts des Russophones » sur son territoire.
Ces demandes maximalistes ont déjà été à plusieurs reprises rejetées par l’Ukraine par le passé.
Un secouriste tué à Kherson dans une attaque de drone russe, selon les autorités locales
« Vers 17 heures, les Russes ont attaqué un véhicule médical avec un drone [chargé d’explosifs] dans le centre de Kherson. (…) Le véhicule a été complètement incendié » et le conducteur est mort, a fait savoir Oleksandr Prokudin, chef de l’administration militaire de l’oblast de Kherson.
« Deux employés de la clinique ont également été blessés », a-t-il fait savoir, diffusant à l’appui des images du véhicule détruit par l’attaque russe, où le corps sans vie du chauffeur est flouté. M. Prokudin a dénoncé un « nouveau coup cynique [de la Russie] porté à ceux qui sauvent la vie des autres chaque jour. »
Il y a « urgence » à soutenir les communautés rurales ukrainiennes, alerte l’agence onusienne pour l’agriculture et l’alimentation
Accès aux champs, aux semences ou aux engrais : les communautés rurales en Ukraine ont besoin d’une « aide immédiate » pour pouvoir semer et assurer leur autosubsistance dans le contexte actuel de guerre, a alerté lundi l’agence de l’ONU pour l’agriculture et l’alimentation (FAO).
Dans un communiqué, l’agence onusienne appelle à un « effort important (…) pour soutenir les systèmes agroalimentaires » locaux. Elle enjoint notamment les donateurs « à redoubler leur soutien aux familles d’agriculteurs ukrainiens » dont « le rôle dans la sécurité alimentaire nationale, les économies locales et le relèvement à long terme est indispensable ».
« Le manque de fonds continue à limiter la mise en œuvre complète du plan d’intervention d’urgence et de relèvement rapide pour 2025-2026 », lancé en avril par la FAO. Ce plan, doté de 150 millions d’euros, est destiné à « aider plus d’un demi-million de personnes vulnérables à rétablir la production agricole » dans un pays qui était devenu avant la guerre un géant mondial du blé et du tournesol.
Si le pays parvient toujours à exporter des millions de tonnes de céréales et de graines de tournesol, la situation dans les campagnes est très difficile. Après plus de trois ans de guerre, de nombreux agriculteurs et familles rurales ukrainiens ont « un accès limité à leurs terres à cause des mines » et n’ont pas les moyens d’acheter des intrants agricoles (semences, engrais, pesticides). En outre, plusieurs territoires de l’est et du sud du pays, dont des régions de production de blé, millet ou colza, sont occupés par la Russie.
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Raoul Mapouhl