
Après six semaines de débat, les Vingt-Sept sont parvenus, vendredi 18 juillet, à un accord sur un dix-huitième train de sanctions contre la Russie pour sa guerre en Ukraine, qui concerne à la fois l’énergie et le système bancaire russe. De quoi renforcer la pression sur la Russie, alors que Donald Trump a annoncé, mardi 15 juillet, la vente d’armes aux pays de l’OTAN afin d’équiper l’Ukraine, et a menacé Vladimir Poutine de sanctions d’ici à cinquante jours.
« L’UE vient d’approuver l’un de ses trains de sanctions les plus sévères contre la Russie à ce jour », s’est félicitée dès vendredi matin Kaja Kallas, la haute représentante pour les affaires étrangères de l’Union européenne (UE). « Nous continuerons à augmenter les coûts, de sorte que l’arrêt de l’agression devienne la seule voie à suivre pour Moscou », a-t-elle ajouté. « Nous frappons au cœur de la machine de guerre russe », souligne pour sa part Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission européenne, qui rappelait lors de la présentation des propositions de sanctions que le pétrole russe continue de générer des recettes confortables à la Russie.
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