
Gérald Darmanin a affirmé, mercredi 26 novembre, avoir lancé une opération « massive » de fouilles dans les prisons françaises jusqu’à la fin de l’année, pour lutter notamment contre les narcotrafiquants qui poursuivent leurs activités en milieu carcéral grâce aux téléphones.
« Depuis hier soir, nous commandons des opérations de très grande ampleur dans les prisons françaises », a déclaré mercredi matin sur RTL le garde des sceaux, qui a lancé mardi soir l’opération dans la maison d’arrêt de Nanterre, en banlieue parisienne, aux côtés de quelque 200 agents pénitentiaires et de la police.
Bilan de la première opération « fouilles XXL » : 70 téléphones portables saisis, ainsi que des clés USB, des cartes SIM et « quelques dizaines de grammes » de drogue, selon le ministre.
La « perméabilité » des établissements pénitentiaires
« J’ai donné instruction à l’ensemble de l’administration pénitentiaire (…) de faire des contrôles dans toutes les prisons d’ici le 31 décembre de façon massive », a-t-il insisté. « C’est un enjeu national qu’il n’y ait pas de téléphones portables dans les prisons », a encore déclaré Gérald Darmanin.
Ces fouilles « consistent à décourager les activités notamment liées au narcotrafic », a écrit le ministre dans la circulaire datée de mardi transmise à l’administration pénitentiaire.
« La perméabilité des établissements pénitentiaires, y compris dans les quartiers sécurisés tels que les quartiers d’isolement, a facilité la poursuite de leurs activités par les délinquants et criminels, malgré leur incarcération », peut-on lire dans ce document consulté par l’Agence France-Presse (AFP).

