Bernard Arnault, PDG du groupe de luxe LVMH, lors de l’assemblée générale des actionnaires, à Paris, le 17 avril 2025.

En dépit de l’impact des devises sur son activité mondiale, LVMH croit à « une amélioration des tendances ». Un an après avoir dévoilé les premiers signes d’essoufflement de ses ventes, le groupe de luxe fondé par Bernard Arnault a publié, mardi 14 octobre, un chiffre d’affaires en hausse de 1 % en croissance organique, à taux de change comparable, au cours du troisième trimestre de l’exercice 2025, à 18,3 milliards d’euros.

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Cette petite croissance pourrait rassurer les marchés boursiers sur l’état de santé du secteur, malmené depuis mi-2024 par la crise de la consommation en Chine et l’instauration de droits de douane à l’entrée du marché américain à l’été 2025. De fait, le groupe, qui est considéré comme un baromètre de l’industrie, interrompt ainsi une séquence négative : il avait essuyé un recul d’activité de 4 % au premier semestre 2025 et une chute de 15 % de son résultat opérationnel au cours de cette période.

Toutes les divisions du groupe, à l’exception de la plus importante – la mode et la maroquinerie –, ont renoué avec la croissance au cours du troisième trimestre 2025 : les ventes de vins et spiritueux sont en hausse de 1 %, celles de montres et de joaillerie ont augmenté de 2 %, l’activité des parfums et des produits cosmétiques croît également de 2 %, tandis que la distribution sélective est en croissance de 7 %, grâce à la « performance remarquable de Sephora », a précisé le groupe. L’enseigne de produits de beauté qui exploite plus de 3 400 magasins répartis dans 35 pays a dépassé les 16 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2024.

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