• Lors de l’émission « La Grande confrontation : les deux France » sur LCI, jeudi, Richard Ramos a livré le détail de ses indemnités aux citoyens invités au débat.
  • Le député MoDem a rappelé que ces montants incluent la rémunération des collaborateurs et les divers frais liés au mandat.

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C’est un sujet qui électrise souvent l’opinion. Jeudi 4 septembre au soir, durant l’émission spéciale « La Grande confrontation : les deux France », sur LCI, le député MoDem Richard Ramos a débattu des indemnités liées à sa fonction devant un panel de Français. Reconnaissant être « un privilégié » par rapport à une partie de la population, l’élu a expliqué à quoi correspondaient les montants versés au cours du mandat et la façon dont ils étaient utilisés. 

« Ma fiche de paye, elle est relativement simple. Je touche en net, après les charges et après impôt, 4.600 euros », a-t-il indiqué, rappelant que le montant était le même pour tous les députés.

« Il y a deux autres enveloppes, a ajouté Richard Ramos. Une première dont on dit souvent que c’est pour le député, qui est aux alentours de 11.000 euros (par mois, NDLR). C’est pour nos collaborateurs et collaboratrices », a-t-il déclaré, précisant qu’il travaillait avec trois personnes. Des collaborateurs qui « arrivent le matin à 9 heures » et « repartent à 22, 23 heures », et pour lesquels cette enveloppe est « divisée en trois ».  

L’avance de frais de mandat, « à peu près de 7.000 euros »

La troisième enveloppe, c’est « l’avance de frais de mandat » (AFM). Selon Richard Ramos, son montant est « d’à peu près 7.000 euros par mois ». « Celle-là, elle est discutable… C’est-à-dire que celle-là, elle a fait couler beaucoup d’encre », a reconnu ce proche de François Bayrou.  

L’AFM est une forme « d’indemnité de frais de vie », a expliqué l’élu à ses interlocuteurs. « Comme je suis un élu rural, quand je vais à Paris, je suis un peu comme un salarié qui serait détaché à la capitale… Donc ça veut dire que derrière, il faut que je mange. Nos collaborateurs mangent avec nous. Il n’y a pas de ticket restaurant, donc je paye les repas de mes collaborateurs. » Pour chaque repas, à midi puis le soir, « on mange à 25-30 euros », précise le parlementaire, ajoutant que depuis 2017, ces dépenses doivent se faire sur justificatif et qu’elles sont « régulièrement contrôlées »

L’AFM concerne également, a-t-il déclaré, la location de la permanence parlementaire, soit « 1.000, 1.200, 1.300 euros par mois », ou encore les frais de courrier, comme la distribution annuelle des bilans annuels d’activité dans « 40.000 boites aux lettres » de la circonscription. Ou encore les dépenses de costume… « Moi, je m’habille de la même façon depuis 30 ans… Quand je suis devenu député, je ne me suis pas dit : ‘Je vais aller acheter un costume à 6.000’« , a-t-il justifié.

« Je suis un privilégié par rapport aux gens que je vois, a conclu Richard Ramos. Et je pense que le problème, il n’est pas tant de savoir si je gagne trop ou pas. C’est : est-ce que je travaille bien ? Et si je ne travaille pas bien, je pense que là, on doit me dire : ‘On te fout dehors’. »

L’intégralité de la séquence est à retrouver dans la vidéo en tête de cet article. 

V.M

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