Lors d’un premier appel téléphonique, Emmanuel Macron a félicité Ahmad al-Chareh, le nouveau dirigeant syrien par intérim, ce mercredi 5 février.
Il a évoqué, notamment, « la nécessaire poursuite de la lutte contre le terrorisme » et la « fidélité de la France aux Forces démocratiques syriennes ».

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Syrie : l’après Bachar al-Assad

Le nouveau dirigeant syrien par intérim, Ahmad al-Chareh, « a reçu un appel téléphonique de son homologue français, Emmanuel Macron », qui l’a félicité pour sa « prise de fonction » comme président, selon la présidence syrienne. Emmanuel Macron a exprimé « son plein soutien à la phase de transition en Syrie » et a souligné « les efforts de son pays pour lever les sanctions contre la Syrie et ouvrir la voie à la croissance et à la reprise », selon cette même source. Le chef de l’État aurait convié Ahmad al-Chareh en France, ce que n’a pas confirmé l’Élysée.

Ahmad al-Chareh, qui menait la coalition de groupes armés islamistes sunnites qui a renversé l’ancien président Bachar al-Assad le 8 décembre, a été nommé la semaine dernière président par intérim pour la période de transition en Syrie.

Une conférence internationale pour la Syrie le 13 février

Selon un communiqué de l’Élysée, cet appel téléphonique intervient « dans la perspective de la conférence internationale pour la Syrie qui se tiendra le 13 février 2025 à Paris », la présence du président syrien n’est cependant pas confirmée pour l’instant. Emmanuel Macron a évoqué, lors de cet entretien,« la nécessaire poursuite de la lutte contre le terrorisme, au bénéfice du peuple syrien comme de la sécurité de la nation française ». Il a marqué à cet égard « la fidélité de la France aux Forces démocratiques syriennes » et a appelé « à leur pleine intégration dans le processus de transition syrien ». Le président de la République a souligné « la peine disponibilité de la France à accompagner la transition en Syrie sur cette base, à titre national, comme dans le cadre européen et international ».

Ahmad al-Chareh a remercié le président français pour son appel et « pour le soutien de la France envers le peuple syrien au cours des quatorze dernières années », a ajouté la présidence qui précise que le dirigeant syrien a évoqué « les défis actuels, y compris les sanctions économiques imposées » à la Syrie.

Depuis la chute de Bachar al-Assad, Damas a accueilli plusieurs délégations diplomatiques de haut rang, arabes et occidentales, venues rencontrer les nouvelles autorités syriennes. Début janvier, le chef de la diplomatie française Jean-Noël Barrot et son homologue allemande Annalena Baerbock s’étaient rendus à Damas pour rencontrer Ahmad al-Chareh. Jean-Noël Barrot avait indiqué ensuite que certaines sanctions contre la Syrie « pourraient être levées rapidement ».


Marianne LEROUX avec l’AFP

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