À deux jours du premier anniversaire de l’attaque du Hamas en Israël, le président français annonce « plusieurs initiatives pour montrer que nous n’oublions rien ».
S’il n’en a pas précisé les contours, il indique qu’il s’entretiendra avec les proches d’otages franco-israéliens, mais aussi avec « les familles des victimes vivant en France ».
Depuis le Sommet de la Francophonie organisé entre Villers-Cotterêts et Paris, il a réaffirmé que le cessez-le-feu à Gaza était « une priorité ».

À l’approche du 7 octobre, il a « une pensée toute particulière pour les familles de victimes et d’otages ». Emmanuel Macron « recevra lui-même à Paris les familles d’otages franco-israéliens et les familles de victimes vivant en France », indique-t-il lors d’une allocution au Grand Palais ce samedi dans le cadre du Sommet de la Francophonie, organisé cette année dans l’Hexagone. « Nous sommes en solidarité avec la sécurité d’Israël », a rappelé le chef de l’État, qui « prendra plusieurs initiatives pour montrer que nous n’oublions rien ».

Barrot sera en Israël lundi

Il n’a pas détaillé davantage ce qui serait mis en place à l’occasion du premier anniversaire de l’attaque du Hamas sur Israël qui a causé la mort de 1205 personnes, en majorité des civils. Emmanuel Macron ajoute que Jean-Noël Barrot, son nouveau ministre des Affaires étrangères, se rendra à sa demande en Israël ce lundi. « Il recevra, avec un message de ma part, les familles franco-israéliennes de victimes », précise-t-il. Réaffirmant ce qu’il avait déjà déclaré plus tôt sur France Inter, le président français souligne la nécessité de « cohérence » qui le pousse à plaider pour l’arrêt des livraisons d’armes à Israël qui sont utilisées à Gaza. « Nous tâchons de ne pas demander un cessez-le-feu tout en continuant à livrer les armes de la guerre », dit-il.

« Je vous confirme que je considère que le cessez-le-feu à Gaza est une priorité pour permettre de reprendre les actions humanitaires à temps plein et permettre aussi de travailler à la solution politique qui seule assurera la paix et la sécurité pour tous, avec les deux États à la clé« , a-t-il encore déclaré. Les 88 membres de l’Organisation internationale de la Francophonie, dont la France, le Canada et la Belgique, ont, eux aussi, appelé « unanimement » à un arrêt des combats « immédiat et durable » au Liban, autre membre de l’OIF.


D.D.F.

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