Un jeune grimpeur est décédé ce dimanche sur un site d’escalade près de Cholet.
Un piton s’est décroché d’une paroi rocheuse à la Roche du Manis, puis un second éboulement est survenu.
Deux pompiers ont été blessés, l’un souffrant d’un important traumatisme crânien.

Un enchaînement d’accidents dramatique. Un grimpeur (nouvelle fenêtre) a péri et deux pompiers ont été blessés, dont l’un grièvement, ce dimanche 6 avril lors d’un éboulement sur un site d’escalade près de Cholet (Maine-et-Loire), a annoncé à l’AFP le parquet d’Angers. Vers 12h30, alors qu’un groupe de grimpeurs escalade une paroi rocheuse à la Roche du Manis, au sud-ouest de Cholet, « un piton se décroche », explique à l’AFP le procureur de la République d’Angers, Éric Bouillard, confirmant une information du quotidien régional Le Courrier de l’Ouest (nouvelle fenêtre).

Un second décrochement fatal

Plantée à quatre mètres de hauteur dans une fissure de la roche, cette lame métallique soutenait jusque-là la corde à laquelle étaient rattachés deux grimpeurs : l’un chute alors sur son coéquipier situé en contrebas, précise le magistrat. Une fois sur place, les pompiers découvrent des personnes « dans une situation extrêmement dangereuse », poursuit Éric Bouillard. 

« Les pompiers vont essayer de secourir les personnes accrochées et pendant cette opération, on a un second décrochement qui intervient, un éboulement qui va blesser à la tête un jeune homme et deux pompiers », décrit-il. Le jeune grimpeur, dont l’âge n’est pas encore établi, « décède peu après de ses blessures », indique le procureur. Si un pompier est blessé légèrement, l’autre l’est « plus sévèrement, en raison d’un traumatisme crânien important », précise Éric Bouillard. Selon Le Courrier de l’Ouest, 45 pompiers et 20 véhicules de tout le département ont été mobilisés lors de cette opération.

Le parquet a ouvert une enquête pour homicide ou blessures involontaires, ce qui « ne préjuge pas de la responsabilité de quelqu’un ou non », selon le magistrat. Contactés par l’AFP, le Service départemental d’incendie et de secours (SDIS) du Maine-et-Loire a indiqué avoir ouvert une cellule de soutien psychologique. La gendarmerie a annoncé à l’AFP avoir bouclé le périmètre « jusqu’à nouvel ordre (…) afin de poursuivre l’enquête ouverte par le parquet ».

N.K avec AFP

Partager
Exit mobile version