Une « coalition des volontaires » va se réunir jeudi 27 mars à Paris.
Celle-ci est composée d’une trentaine de pays européens, avec la France et le Royaume-Uni en tête.
Ensemble, ils doivent apporter des soutiens militaires à l’Ukraine, à court terme.

Les soutiens à l’Ukraine se structurent. Un sommet de la « coalition des volontaires » sera tenu jeudi 27 mars à Paris, en présence de Volodymyr Zelensky, a annoncé Emmanuel Macron depuis Bruxelles. L’objectif ? Apporter des soutiens militaires à court terme à Kiev. Et, dans un deuxième temps, travailler sur « un modèle d’armée ukrainienne durable et soutenable pour prévenir des invasions russes » ainsi que les garanties de sécurité que pourrait fournir les armées européennes. 

Cette mobilisation menée par la France et le Royaume-Uni rassemble les pays de l’Union européenne (sauf la Hongrie), ainsi que la Turquie, le Canada et l’Australie. Soit une trentaine de pays volontaires. 

C’est donc l’envoi de troupes sur le sol ukrainien dans le cadre d’un éventuel accord de paix qui est discuté. Cette formation, rassemblée sous le titre de force multinationale ukrainienne, serait composé de 10 à 20.000 hommes. Sur le terrain, elle pourrait être renforcée par l’armée danoise. 

Or, tous les participants ne seraient pas concernés. D’autres pourraient assurer la défense aérienne et maritime de l’Ukraine, comme le propose Keir Starmer, ou contribuer en matière de logistique, de surveillance ou par la mise à disposition d’infrastructures comme les aérodromes. Reste à déterminer qui assumera quel rôle.


Emma ALLAMAND

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