Manuel Bompard, député « insoumis » des Bouches-du-Rhône, dans sa permanence à Marseille, le 14 mars 2025.

Dans les classes de CM2 de l’école François-Masson, classée en réseau d’éducation prioritaire (REP +), dans le 2e arrondissement de Marseille, un quartier populaire de la cité phocéenne, les questions fusent ce 14 mars. « Vous avez voulu être député quand vous étiez petit ? » ; « Etes-vous déjà allé à BFM-TV ? » ; « Combien on gagne ? »… Le député « insoumis » des Bouches-du-Rhône, Manuel Bompard, a été convié par les enseignants à présenter son métier.

Amir prend la parole : « Est-ce que ça vous dirait président de la République ? », demande-t-il avec ses mots d’enfant. L’intéressé ne dit pas oui, ne dit pas non. « Il faut avoir beaucoup d’expérience, maîtriser tous les sujets. Je travaille beaucoup. Aujourd’hui, je considère que cela ne se pose pas pour moi », évacue-t-il en souriant, heureux et à l’aise dans ce quartier populaire. Le numéro deux de La France insoumise (LFI) est en visite dans ce fief que lui a légué Jean-Luc Mélenchon, lors des législatives en 2022. Au programme, rendez-vous avec le préfet sur le narcotrafic, réunion avec les militants et tractage dans l’arrondissement. « C’est un futur président ! Il a la vision des pauvres, il sait c’est quoi la douleur des gens », surenchérit, quelques heures plus tard, Benasser Fethi, agent de sécurité algérien, croisé au cœur du quartier de la Belle de Mai.

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