
Jeudi 27 novembre, le pneumologue Marc Humbert recevra le Grand Prix de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm). En récompensant ce spécialiste mondialement reconnu de l’hypertension artérielle pulmonaire (HTAP), l’Inserm honore un pionnier de l’exploration des processus responsables de cette maladie aussi rare que grave. Mais aussi ses recherches qui ont abouti à un traitement novateur, le sotatercept, autorisé en 2024 par l’Agence européenne du médicament.
« Ce qui me motive, c’est de trouver des solutions thérapeutiques pour des maladies aux besoins non couverts », confie le médecin-chercheur, d’une courtoisie sans faille, dans son bureau de doyen de la faculté de médecine de l’université Paris-Saclay. Nous sommes à l’hôpital de Bicêtre, dans le Val-de-Marne. C’est là qu’il dirige le service de pneumologie et de soins intensifs respiratoires, mais aussi l’unité Inserm qu’il a créée, en 2010, sur l’étude de l’HTAP.
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