Réunion de crise au siège du RN après la condamnation de Marine Le Pen

Des journalistes devant le siège du RN, à la suite de la condamnation de Marine Le Pen, présidente du groupe parlementaire du RN, à Paris, le 31 mars 2025.

Marine Le Pen et l’état-major du Rassemblement national (RN) sont réunis lundi après-midi au siège du parti, à Paris, depuis la condamnation de leur cheffe de file à une peine d’inéligibilité immédiate qui empêche sa candidature à la présidentielle de 2027.

Partie sans un mot du tribunal de Paris à la mi-journée juste avant l’énoncé de sa sentence, Marine Le Pen s’est aussitôt engouffrée dans une voiture qui l’a conduite au siège du parti d’extrême droite, dans le 16arrondissement de la capitale. Plusieurs de ses proches l’ont suivie, dont l’eurodéputée Catherine Griset – elle aussi condamnée en tant qu’ancienne assistante parlementaire de Mme Le Pen à Bruxelles – ainsi que le député du Pas-de-Calais, Bruno Bilde.

Un cortège complété par une partie de la garde rapprochée de la patronne du RN : son directeur de cabinet, Ambroise de Rancourt, son conseiller presse, Victor Chabert, et le secrétaire général du groupe à l’Assemblée nationale, Renaud Labaye. D’autres les ont rejoints sur place, à commencer par le président du RN, Jordan Bardella, puis le maire de Perpignan, Louis Aliot (condamné dans la même affaire, mais sans exécution immédiate de sa peine), le député Laurent Jacobelli et Marie-Caroline Le Pen, sœur de la triple candidate malheureuse à l’élection présidentielle.

Le député Laurent Jacobelli parle à des journalistes devant le siège du RN, alors que se tient une réunion de crise après la condamnation de Marine Le Pen, dans le 16e arrondissement de Paris, lundi après-midi.
Le député Laurent Jacobelli parle à des journalistes devant le siège du RN, alors que se tient une réunion de crise après la condamnation de Marine Le Pen, dans le 16e arrondissement de Paris, lundi après-midi.

Cette réunion au sommet devait acter la riposte face à une décision judiciaire qui pourrait empêcher une quatrième tentative de conquête du pouvoir et forcer le parti d’extrême droite à se trouver un nouveau champion. Le premier élément de réponse est venu de l’avocat de Mme Le Pen, Rodolphe Bosselut, qui a affirmé, en arrivant à son tour au siège du parti, que sa cliente allait « faire appel », devant de nombreux micros et caméras de journalistes.

Marine Le Pen s’exprimera au « 20 heures » de TF1, lundi soir.

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