Marine Le Pen, à Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais), le 7 septembre 2025.

Assez tôt pour ne pas percuter la présidentielle, mais assez tard pour ne pas parasiter les municipales. Les exigences judiciaires de Marine Le Pen et du Rassemblement national (RN) relevaient du casse-tête – en plus de constituer une particulière immixtion dans l’administration de la justice. Lundi 8 septembre, la cour d’appel de Paris a tranché : le procès en appel dans l’affaire des assistants parlementaires européens du Front national (FN) se tiendra du 13 janvier au 12 février 2026.

Les treize prévenus – dont le parti d’extrême droite, sa cheffe, son principal maire (Louis Aliot, à Perpignan), plusieurs de ses députés (Julien Odoul, Timothée Houssin) et une eurodéputée (Catherine Griset) – comparaîtront, durant cette période, du lundi après-midi au mercredi, à quelques semaines des élections municipales, convoquées les 15 et 26 mars.

Sitôt le calendrier connu, le RN n’a pas manqué d’y voir une énième ingérence des juges dans sa prétendue marche vers le pouvoir. « Le hasard fait bien les choses pour le système », a rapidement commenté le député de Moselle Laurent Jacobelli, s’étonnant que « depuis le début, le dossier rebondi[sse] systématiquement entre trois et six mois avant une élection ».

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