Dimanche 16 février, un dentiste âgé de 47 ans qui exerçait dans la Marne a été mis en examen et écroué.
Ce dernier est soupçonné d’avoir violé et agressé sexuellement deux mineurs.
Les victimes, âgées de 11 ans et 14 ans, s’étaient vues administrer des substances avant les faits.

Deux mois après le procès de Dominique Pelicot et à quelques jours du procès de Joël Le Scouarnec, une nouvelle affaire d’abus sous soumission chimique vient d’être révélée. Dimanche dernier, un dentiste âgé de 47 ans qui exerçait à Fismes, commune de la Marne situé entre Reims et Soissons a été mis en examen dimanche et écroué pour viol, agression sexuelle et soumission chimique, des faits qu’il est soupçonné d’avoir commis sur deux mineurs dont un patient, fait savoir le procureur de la République de Reims, François Schneider. « Les victimes sont un garçon âgé de 11 ans et une jeune fille âgée de 14 ans », précise-t-il. 

Deux gardes à vue

Le parquet avait ouvert à l’automne une information judiciaire contre X pour « viols », « agressions sexuelles » et « administration de substances nuisibles sur mineurs de 15 ans de nature altérer son discernement ou le contrôle de ses actes en vue de commettre un viol ou une agression sexuelle » après une première plainte déposée en octobre concernant des faits rapportés par un jeune patient de 11 ans. Une première garde à vue avait eu lieu en fin d’année 2024, après cette première suspicion de viol sur ce jeune patient. Le dentiste a pu ressortir libre, avant de retourner en garde à vue il y a quelques jours.

En effet, après une nouvelle plainte déposée le 13 février dernier par une jeune fille de 14 ans, stagiaire dans le cabinet, l’homme a été interpellé, placé à nouveau en garde à vue puis mis en examen pour viol, agression sexuelle et administration de substances nuisibles, selon le procureur.

L’intéressé conteste les faits

Le dentiste, qui n’était pas connu de la justice selon les premiers éléments de l’enquête, a été placé sous mandat de dépôt criminel. « Il conteste les faits reprochés et évoque des massages ‘sophrologiques’ uniquement », selon le magistrat.


Aurélie SARROT

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