Le préfet de la Martinique a assuré mardi que l’ordre avait été « rétabli ».
L’île française des Caraïbes a été touchée par « un déferlement inédit de violences » en marge d’une mobilisation contre la vie chère, a-t-il indiqué.

La situation semble être revenue au calme en Martinique. Le préfet a assuré, mardi 24 septembre, que l’ordre avait été « rétabli » dans cette île française des Caraïbes, après « un déferlement inédit de violences » en marge d’une mobilisation contre la vie chère . « La situation sécuritaire en Martinique est tout à fait rétablie. Les deux dernières nuits ont été calmes », s’est félicité Jean-Christophe Bouvier lors d’une conférence de presse, signalant notamment un seul barrage installé dans la nuit de lundi à mardi, « immédiatement levé » par les forces de l’ordre. 

Quelques heures après ce point presse, un homme a été interpellé à l’entrée du centre-ville de Fort-de-France et placé en garde-à-vue, a confié une source policière à l’AFP. Des gaz lacrymogènes ont également été tirés, d’après une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux. Un important dispositif de forces de l’ordre avait été déployé mardi matin près de la préfecture, avec des camions de gendarmes et des barrières anti-émeutes, pour empêcher un convoi de camions contre la vie chère d’entrer dans le centre du chef-lieu de la Martinique. 

En marge du mouvement contre la vie chère lancé début septembre en Martinique, des violences urbaines ont touché cette île des Antilles françaises. Un couvre-feu partiel nocturne, instauré le 18 septembre dans certains quartiers de Fort-de-France et de la commune limitrophe du Lamentin, a été prolongé lundi jusqu’à jeudi matin et a été élargi au quartier populaire de Sainte-Thérèse, épicentre des violences ces derniers jours.


La rédaction de TF1info avec AFP

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