Masoud Pezeshkian, candidat réformateur à l’élection présidentielle en Iran, a battu l’ultraconservateur Saïd Jalili. Le député et ancien ministre de la santé a recueilli 53,6 % des suffrages exprimés.

Pour ce second tour, la participation était en hausse : elle s’est établie à 49,8 %, contre moins de 40 % lors du premier tour. Un scrutin organisé en urgence, après la mort du président ultraconservateur Ebrahim Raïssi dans un accident d’hélicoptère, le 19 mai.

Masoud Pezeshkian est considéré comme un réformateur : il souhaite notamment sortir l’Iran de l’isolement et mettre fin à la police des mœurs. Mais sa marge de manœuvre, en tant que président de la République, est très limitée : il est chargé d’appliquer les grandes lignes politiques fixées par le Guide suprême, l’ayatollah Ali Khamenei.

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