Le nageur français Maxime Grousset, après son titre sur 100 m papillon aux Mondiaux de Singapour, le 2 août 2025 à Singapour.

Non, dans la vie, il n’y a pas que Léon Marchand pour rendre fous de joie les Français férus de natation. Aux Jeux olympiques de Paris 2024, Maxime Grousset était passé presque inaperçu – il n’avait décroché aucune médaille en individuel –, mais les championnats du monde de Singapour le replacent de manière assez spectaculaire comme le deuxième personnage central de la natation française, presque à hauteur du « Roi Léon ».

Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Maxime Grousset, sacré champion du monde sur 50 m papillon, met définitivement Paris 2024 derrière lui

En début de semaine, « Max’ » avait lancé la locomotive bleue et décroché le titre sur 50 m papillon, son deuxième sacre mondial après le 100 m papillon à Fukuoka (Japon), en 2023. Le troisième n’a pas traîné, cinq jours seulement entre les deux, et cette nouvelle finale du 100 m papillon remportée avec le record de France et d’Europe (49 s 62), samedi 2 août, devant son ami, le Suisse Noè Ponti (2ᵉ, 49 s 83), et le Canadien Ilya Kharun (3ᵉ, 50 s 07).

Deuxième meilleur performeur de l’histoire sur la distance, Maxime Grousset est le premier Français à passer sous les 50 secondes sur 100 m papillon. « Qu’est-ce que j’ai fait ? La dinguerie ! », savourait-il, le regard extatique après sa course. « Il a imposé son rythme aux autres dès le début de la course, il avait déjà en partie gagné. Il a fait une course de patron », analyse à chaud Denis Auguin, directeur technique national de la Fédération française de natation.

Il vous reste 74.56% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.

Partager
Exit mobile version