Michele Kang, présidente de la section féminine de l’Olympique lyonnais, lors de la demi-finale aller de Ligue des champions entre les Lyonnaises et Arsenal, le 19 avril 2025, à Londres.

Avec les déboires de ses footballeurs, relégués en Ligue 2 avant un appel qui devrait être étudié en juillet, et les succès en série de ses joueuses (huit Ligues des champions et dix-huit titres de championnes de France depuis 2007), le ballon rond lyonnais se conjugue de plus en plus au féminin. Et c’est justement une femme, Michele Kang, qui est chargée de sortir l’Olympique lyonnais de la très mauvaise passe dans laquelle le club s’est embourbé.

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Lundi 30 juin, la femme d’affaires états-unienne de 66 ans, née à Séoul, en Corée du Sud, est devenue la première présidente d’un club de football professionnel masculin en France. Nommée à la tête de l’Olympique lyonnais et d’Eagle Football Group, anciennement OL Groupe, elle remplace son compatriote John Textor, qui reste cependant le propriétaire.

Michele Kang dirige également l’ancienne section féminine du club rhodanien, qu’elle a rachetée en 2023, contre une cinquantaine de millions d’euros, et qu’elle a rebaptisé OL Lyonnes, en mai, après l’obtention d’un 18e titre national. « Nous redéfinissons ce qui est possible pour le football féminin, expliquait-elle dans un entretien au Monde en mai 2025. Personne n’imaginait qu’une équipe féminine puisse être séparée d’une équipe masculine. »

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