• Les élections régionales ont déjà commencé pour désigner les prétendantes à la succession d’Angélique Angarni-Filopon.
  • C’est en Normandie qu’a été donné le coup d’envoi d’une grande tournée dans l’Hexagone et les départements d’outre-mer.
  • La prochaine reine de beauté sera élue comme tous les ans au mois de décembre, à une date et dans un lieu encore non communiqués.

La promotion 2026 prend déjà le relai. La prochaine élection de Miss France a débuté sa quête des 30 jeunes femmes qui tenteront de succéder à la Martiniquaise Angélique Angarni-Filopon. C’est en région que tout se joue, chaque comité organisant sa propre cérémonie pour désigner sa candidate. 

Alors que la tradition voulait que Tahiti donne le top départ des élections régionales, l’honneur est revenu cette année à la Normandie, terre d’Amandine Petit, Malika Ménard ou encore Cindy Fabre. On vous propose de faire connaissance avec les nouvelles reines de beauté, qui seront couronnées jusqu’à l’automne avec un bijou inédit créé pour la première fois par Mauboussin. L’une d’elle sera sacrée Miss France 2026 en décembre, en direct sur TF1 et en streaming sur TF1+.

Miss Alsace

Candidate malheureuse il y a deux ans, sa deuxième tentative aura été la bonne. Julie Decroix, 20 ans, s’est démarquée lors de l’élection de Miss Alsace le 26 juin en reprenant « La vie en rose » d’Edith Piaf. Née au Sénégal, l’étudiante en psychologie à l’université de Strasbourg se définit auprès de France 3 comme « 100% Alsacienne ». « Pour moi, l’Alsace est authentique et chaleureuse, et je veux la montrer comme telle », insiste celle qui a grandi à Blotzheim, dans le Bas-Rhin. À peine élue, la jeune femme a été la cible de commentaires à caractère raciste sur les réseaux sociaux. Si elle n’entend pas porter plainte, SOS Racisme Alsace a fait un signalement à la justice. Une enquête est en cours auprès du parquet de Paris.

Miss Auvergne

Sur son compte Instagram, elle se décrit comme « bercée par les sources, façonnée par les volcans ». « Fière de représenter sa belle région », Alice De Lima Guimaraes a été sacrée Miss Auvergne à domicile, à Vichy, le 5 juillet. Originaire de l’Allier, la jeune femme de 19 ans glisse à France 3 qu’elle « était censée démarrer une licence de journalisme à la Sorbonne » à la rentrée après deux ans de classe préparatoire littéraire. Mais l’aventure Miss France a quelque peu bousculé ses plans. À noter qu’elle est la deuxième Auvergnate d’origine portugaise d’affilée à avoir été élue après Romane Agostinho l’an dernier.

Miss Centre-Val de Loire

Elle a hésité avant de se présenter, à force d’entendre que ses études de médecine et la vie de Miss « ne fonctionnaient pas ensemble », dit-elle à ICI. Mais à l’image de Marine Lorphelin, Miss France 2013 désormais Dr Lorphelin, Anna Valero a bien fait de s’écouter. L’Orléanaise de 19 ans a décroché l’écharpe de Miss Centre-Val de Loire le 6 juillet. Alors qu’elle s’apprête à entrer en troisième année, elle a bien l’intention de poursuivre les cours en parallèle de sa préparation à Miss France. Elle souhaite profiter de sa nouvelle notoriété pour défendre l’égalité de l’accès aux soins

Miss Normandie

Le vendredi 13 lui a porté chance. Victoire Dupuis a fait honneur à son prénom en remportant le 13 juin l’élection de Miss Normandie, qualificative pour celle de Miss France 2026. La jeune femme de 19 ans, qui dit réaliser « son rêve de petite fille », était déjà « sur un petit nuage » depuis qu’elle a décroché l’écharpe de Miss Seine-Maritime en mai dernier. Étudiante en école de communication, marketing et publicité, la Rouennaise aux yeux couleur turquoise veut profiter de sa médiatisation pour mettre en lumière la cause de la santé mentale.

Miss Tahiti

Son élection a été reportée d’une journée en raison des conditions météo. Mais pas de quoi empêcher Hinaupoko Deveze d’assumer son statut de favorite. La jeune femme de 23 ans a remporté le 28 juin la couronne de Miss Tahiti. Celle dont le prénom signifie « la grande déesse » a grandi en métropole et s’est installée au Fenua il y a trois ans, au plus près de ses racines. Sur le site du concours, elle indique être « secrétaire administrative, organisatrice de séjour et mannequin ». Son objectif avec cette écharpe ? « J’aimerais vraiment faire passer un message de bienveillance. Il faut oser parler de santé mentale, de ses fragilités. C’est normal de prendre soin de son esprit comme de son corps. Et j’espère pouvoir faire évoluer les mentalités sur ce sujet », dit-elle à Radio 1 Tahiti.

Delphine DE FREITAS

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