Comment la France et l’Union européenne (UE) peuvent-elles exister dans la course à l’intelligence artificielle (IA) ? Comment ne pas retomber dans les travers du passé, comme lors de l’essor des réseaux sociaux, des moteurs de recherche en ligne, des environnements de smartphones, des plateformes de vidéo à la demande ou des services d’hébergement dans le cloud, tous dominés par les Américains ? Il est possible de faire émerger des « champions européens » de l’IA, clame régulièrement Emmanuel Macron, qui, depuis 2017, a investi sur la maîtrise de cette technologie érigée au rang de « défi existentiel » et d’enjeu de « souveraineté » comme d’« autonomie stratégique ».

Dans cette bataille, la société Mistral AI est au premier plan et fait office de « chef de file », a salué le chef de l’Etat en juin 2025, lors du salon VivaTech, dans une conférence aux côtés de son PDG, Arthur Mensch. Ce dernier, charismatique ingénieur de 33 ans, assume, lui, depuis la création de sa start-up au printemps 2023, son ambition de « créer un champion européen à vocation mondiale dans l’IA ».

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