Vladimir Plahotniuc quitte l’aéroport de Chisinau, en Moldavie, le 25 septembre 2025.

En Moldavie, il était surnommé « papusarul », le « marionnettiste », celui qui tire toutes les ficelles. Institutions, banques, médias, justice… Des années 2000 jusqu’à sa fuite, en 2019, rien n’échappait à Vladimir Plahotniuc, considéré comme l’oligarque le plus puissant de cette ex-république soviétique de 2,6 millions d’habitants. Jeudi 25 septembre au matin, il a été extradé d’Athènes à Chisinau, deux mois après son arrestation en Grèce. L’homme d’affaires de 59 ans est poursuivi dans quatre affaires pénales pour « corruption », « escroquerie », « blanchiment d’argent » et « création d’organisation criminelle ». Des accusations qu’il considère comme infondées.

Dès vendredi, il comparaîtra devant la justice pour le plus gros dossier, celui d’une fraude bancaire de 1 milliard de dollars dont ont été victimes trois banques moldaves, de 2012 à 2014. Ce « vol du siècle », selon l’expression utilisée en Moldavie, aurait représenté plus de 15 % du produit intérieur brut de l’époque. Vladimir Plahotniuc en serait un des responsables, aux côtés de l’oligarque Ilan Shor, aujourd’hui en exil à Moscou.

Il vous reste 75.28% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.

Partager
Exit mobile version