Nicolas, jeune rugbyman âgé de 22 ans, a été tué vendredi 1er novembre après des tirs devant la discothèque Le Seven, à Saint-Péray (Ardèche), près de Valence.
Deux hommes suspectés d’avoir participé à la fusillade ont été interpellés lundi à Marseille (Bouches-du-Rhône) et à Cavaillon (Vaucluse) grâce aux images de vidéosurveillance.
Les enquêteurs cherchent à comprendre pourquoi ils ont ouvert le feu sur les fêtards en marge d’une soirée Halloween.

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Le 20H

L’enquête avance dans l’affaire du meurtre de Nicolas, jeune rugbyman de 22 ans, tué par balle devant une discothèque en Ardèche le 1ᵉʳ novembre dernier. C’est dans le quartier du nord de Marseille de La Bricarde (15e arrondissement), sur un point de deal tenu par la DZMafia, que le premier suspect a été interpellé lundi soir . Deux heures plus tard, les policiers se rendent à Cavaillon, dans le département voisin du Vaucluse. Dans l’immeuble que l’on peut voir dans le reportage en tête de cet article, ils interpellent un second suspect à son domicile . Deux opérations coordonnées pour éviter tout risque de fuite. 

Les deux hommes ont parcouru plus de 150 km pour revenir de Saint-Péray, en Ardèche. Dans leur fuite, ils ont abandonné et incendié leur véhicule à Valence, 5 km plus loin. C’est notamment grâce aux images de vidéosurveillance que les policiers ont pu les retrouver en moins de quatre jours. 

« On peut être fier, quand on est policier, d’avoir agi aussi vite, d’avoir interpellé aussi rapidement des individus qui sont des tueurs, réagit Rudy Manna, porte-parole du syndicat Alliance Police nationale. On a affaire à des tueurs, d’une personne qui n’avait rien demandé. » L’homme interpellé à Marseille est âgé d’à peine 19 ans. Il est italien, inconnu des services de police. C’est lui qui aurait ouvert le feu. Le second est le conducteur présumé du véhicule. Il a 23 ans et vit à Cavaillon. Lui est déjà connu des policiers, notamment pour trafic de produits stupéfiants. 

Tous deux se connaissaient-ils avant la fusillade ? Pour quelles raisons ont-ils ouvert le feu ? Une des pistes privilégiées par les enquêteurs est une tentative de racket contre la discothèque Le Seven, commise pour le compte de la DZ Mafia ou d’une autre organisation criminelle. Une hypothèse balayée par l’avocat de la direction de la boîte de nuit. « Il n’y a absolument aucun lien avec un quelconque trafic de produits stupéfiants. Il n’y a eu aucune tentative de racket à l’égard de l’établissement. Si tel avait été le cas, une plainte aurait été déposée. » 

Les deux suspects étaient toujours en garde à vue mercredi matin. La procédure pourrait être prolongée jusqu’à vendredi.


La rédaction de TF1info | Reportage Guillaume Chieze, Matthieu Perrot

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