Vendredi, les corps sans vie d’un couple de septuagénaires et de leur fils quadragénaire ont été retrouvés au domicile familial de Retonfey.
Le fils, policier, aurait tué son père, ancien gendarme, et sa mère, gravement malade, avant de retourner l’arme contre lui.
Les deux hommes auraient décidé ensemble de ce pacte mortel, selon des écrits retrouvés.
La « libérer » de ses souffrances. Voilà ce que ce père de famille et son fils ont souhaité, selon des écrits retrouvés par les enquêteurs de la Brigade de Recherches (BR) de la gendarmerie de la Metz, dans cette maison située dans un lotissement de Retonfey, en Moselle.
C’est là que vendredi soir, vers 17h30, un infirmier a découvert les corps sans vie d’un ancien gendarme né en 1950, de sa femme née en 1951 et de leur fils, policier, né en 1978. Le professionnel de santé s’y était présenté pour prodiguer des soins à la septuagénaire, « gravement malade », selon les informations du procureur de la République de Metz, Yves Bardoc.
Écourter la douleur de leur épouse et mère
Selon les premières constatations, les trois victimes seraient mortes suite à un coup de feu porté au niveau de la tête avec l’arme de service du fils, policier de 46 ans, affecté au commissariat de Metz. « Le couple vivait avec leur fils. Il y avait une relation fusionnelle entre les trois apparemment. D’un commun accord, les deux hommes auraient décidé de ce pacte mortel pour abréger les souffrances de cette femme », détaille le magistrat.
Des autopsies vont être pratiquées sur les corps pour déterminer les circonstances exactes de ces trois décès. Des analyses balistiques vont également être réalisées. Une enquête pour meurtres aggravés a été ouverte.