Le sommet des pays arabes et musulmans s’est achevé ce lundi, à Riyad (Arabie Saoudite).
Les participants ont détaillé leurs conditions à une normalisation des relations avec Israël.

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Israël et le Hamas en guerre

Un panel de conditions sine qua non. À l’issue d’un sommet à Riyad (Arabie saoudite) consacré à la situation au Moyen-Orient, les dirigeants de pays arabes et musulmans ont détaillé leur positionnement vis-à-vis d’Israël, alors que l’équilibre n’a jamais été aussi précaire dans la région. « Une paix juste et globale dans la région […] ne peut être obtenue sans mettre un terme à l’occupation israélienne de l’ensemble des territoires occupés » depuis 1967 – quand l’État hébreu a commencé à occuper la Cisjordanie et le Golan syrien – « et ce conformément aux résolutions de l’ONU et au plan de paix arabe de 2002 », indique la déclaration finale du sommet. 

Les différents participants appellent également à agréger les différents territoires palestiniens autour d’un même État, dont la capitale doit être Jérusalem-Est. « Nous réaffirmons la pleine souveraineté de l’État de Palestine sur Jérusalem-Est, la capitale éternelle de Palestine et rejetons toutes les mesures ou décisions israéliennes visant à […] consolider l’occupation coloniale israélienne de la ville », martèlent-ils. Pour rappel, l’État hébreu a progressivement grignoté la ville, établissant au fil des années plusieurs colonies dans la zone supposément palestinienne. 

Un appel à la communauté internationale

Autre sujet brûlant, les actions militaires d’Israël en cours. Les États arabes et musulmans ont ainsi « fermement condamné » les actions de Tsahal, qualifiées de « crime de génocide […] en particulier dans le nord de la bande de Gaza au cours des dernières semaines ». De ce fait, la communauté internationale doit, selon eux, « interdire l’exportation ou le transfert d’armes et de munitions à Israël » et condamner « les attaques continues des autorités israéliennes […] contre l’ONU ». Après les attaques meurtrières du 7 octobre , l’offensive israélienne de représailles contre le Hamas a fait plus de 43.600 morts, selon les données du ministère de la Santé du mouvement palestinien, jugées fiables par l’ONU. 

Mais une normalisation de la situation de la région semble improbable, le gouvernement de Benyamin Nétanyahou s’éloignant d’une solution à deux États – israélien et palestinien – pour régler un conflit vieux de plusieurs décennies. Cela n’est pas « aujourd’hui » un projet « réaliste », a encore déclaré lundi le ministre israélien des Affaires étrangères, Gideon Saar, estimant qu’un « État palestinien […] serait un État Hamas ». Reste l’inconnue américaine, dont le retour aux affaires de Donald Trump pourrait rebattre les cartes. 


M.G avec AFP

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