
Dans le nord du Gard, la sous-préfecture d’Alès joue presque la même partition politique que sa grande sœur, Nîmes. Ici aussi une page se tourne. Elu depuis 1995, le très populaire maire (Les Républicains, LR) Max Roustan, bientôt 81 ans, ne se représente pas. Dans cette ville située aux portes des Cévennes, les partis politiques se préparent aux prochaines élections municipales avec des espoirs non dissimulés.
La gauche rêve d’une revanche sur la droite depuis trente ans dans cette ancienne ville minière, bastion communiste de 1965 à 1989, à gauche jusqu’en 1995, année où Max Roustan arrache la victoire d’une centaine de voix. Il a depuis été réélu à chaque fois dès le premier tour, mais a perdu son siège de député en 1997, puis en 2012, face à des candidats de gauche. Le 15 mars, pour mieux anticiper sa succession, Max Roustan a cédé son fauteuil à son premier adjoint, Christophe Rivenq (LR), également à la tête de la communauté de communes Alès Agglomération et des 71 communes qui la composent.
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