
Il y pensait souvent le matin, mais, cette fois-ci, il l’a formulé, et même écrit. Dans sa « Lettre aux Toulousaines et Toulousains » postée le 7 juillet, François Briançon affirme : « Je suis prêt à être maire de Toulouse. » A 59 ans, le patron de la fédération socialiste de Haute-Garonne et conseiller municipal et communautaire à Toulouse entend « rassembler des femmes et des hommes engagés, de gauche, écologistes et citoyens, décidés à changer les choses, dans un esprit d’ouverture et de tolérance ».
Sur la terrasse d’un bar du quartier des Carmes, son fief du centre-ville, il assure vouloir « mettre un terme à ce paradoxe toulousain où l’on vote à gauche dans toutes les élections, sauf aux municipales ». S’il a su convaincre les militants socialistes du département, recevoir le soutien du puissant président du conseil départemental, Sébastien Vincini, ou de la très présente présidente de région Carole Delga, la tâche sera plus ardue pour rassembler la gauche locale. Ancien adjoint aux sports du dernier maire de gauche à avoir dirigé la ville entre 2008 et 2014, le socialiste Pierre Cohen, François Briançon en est certain : « Si on ne part pas unis, on va perdre. » La partie est mal engagée.
Il vous reste 78.43% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.