
Une équation à 1 000 inconnues. A dix mois de l’échéance, même le plus aguerri des analystes politiques serait bien incapable de dessiner l’issue des élections municipales de mars 2026 à Paris. Combien seront-ils sur la ligne de départ ? Quelles seront les alliances ? Comment a évolué la sociologie parisienne ces six dernières années ? A ces questions relativement classiques, d’autres, inédites, complètent le cocktail d’incertitudes.
Sur le plan politique, la situation est, en effet, sans précédent à gauche. Le fait que la maire sortante, Anne Hidalgo, ne se représente pas est l’élément perturbateur chez les socialistes et leurs alliés. Sa succession n’a pas été bien préparée et pour la première fois, le candidat socialiste devra être déterminé par le vote des militants du parti, le 30 juin. La droite n’est pas mieux organisée, mais l’enjeu n’est pas du même ordre pour ceux qui sont dans l’opposition depuis 2001 et n’ont pas grand-chose à perdre.
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