• Réélu vendredi à la tête du Parti socialiste, Olivier Faure a assuré vendredi sur TF1 qu’il voulait « rassembler » sa famille politique après les divisions du congrès.
  • Il l’assure : il veut « renverser la table » face à « l’internationale réactionnaire ».
  • Le premier secrétaire du PS a également dressé la feuille de route de sa formation en vue des municipales de 2026 et de la présidentielle de 2027.

« Seule la victoire est belle« . Fraichement réélu à la tête du Parti socialiste, Olivier Faure est venu ce vendredi 6 juin au 20H de TF1 dévoiler sa feuille de route. Son principal objectif ? « Rassembler » sa famille politique après les divisions du congrès. Sans oublier de garder le cap sur l’élection présidentielle, en 2027.

« Ce que je veux maintenant, c’est pouvoir à la fois rassembler ma famille politique, rassembler la gauche et les écologistes, renverser la table tout simplement parce que nous avons devant nous un défi immense« , a martelé le député. Avant de détailler : « Nous voyons ce qu’il se passe en France, aux États-Unis, partout dans le monde, cette internationale réactionnaire qui est là, et donc nous devons être l’alternative.« 

Incarner une alternative à la droite et à l’extrême droite

Olivier Faure

Quelle marge de manœuvre peut-il avoir à la tête du PS, lui qui a été réélu grâce à « seulement » 50,9% des voix ? « Nous allons nous rassembler et nous saurons travailler ensemble parce que nous avons toutes et tous conscience de ce grand défi qui est devant nous, a voulu rassurer Olivier Faure. Et nous savons très bien que nous serons jugés non seulement sur ce que nous arrivons à produire mais aussi sur notre capacité à incarner une alternative à la droite et à l’extrême droite.« 

Cette alternative passera-t-elle par une alliance avec La France insoumise de Jean-Luc Mélenchon ? Interrogé sur ce point, le patron du parti à la rose botte en touche, faisant la distinction entre les scrutins : « Évidemment, à l’élection présidentielle, je veux une coalition qui permette de réconcilier socialistes, écologistes, communistes, ex-insoumis, Place publique (…) pour créer la dynamique et faire en sorte d’arriver au deuxième tour puis ensuite gagner face à l’extrême droite.« 

« Sur les élections municipales, je ne me trompe pas d’élection », a poursuivi Olivier Faure. Et d’ajouter : « Il y a aujourd’hui des collectivités locales où on a déjà des coalitions qui existent et fonctionnent bien. Partout où ça existe, je ne vois pas pourquoi on y renoncerait. Mais ce n’est pas de même nature qu’une élection présidentielle ou législative. »

T.G.

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