Une boutique Naf Naf, à Bourgoin-Jallieu (Isère), le 7 septembre 2023.

Les salariés Naf Naf seront fixés sur leur sort jeudi 31 juillet. Le tribunal des activités économiques de Bobigny doit décider qui d’Amoniss ou du groupe Beaumanoir remportera certains des actifs de l’enseigne d’habillement féminin, placée en redressement judiciaire depuis le 30 mai. Plus de 500 emplois, dont 422 contrats à durée indéterminée (CDI), sont menacés.

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Propriétaire de Pimkie, Amoniss propose de reprendre 146 CDI, en conservant 30 des 100 magasins pour poursuivre l’exploitation de l’enseigne. Le groupe Beaumanoir s’est, lui, porté candidat à la reprise de 12 magasins, pour les faire basculer sous quatre de ses marques. Le propriétaire de Cache-Cache, de Morgan, de Bonobo ou de Quiksilver, propose de reprendre la marque Naf Naf, sans toutefois promettre de l’exploiter immédiatement. Son offre porte sur 48 CDI, d’après un communiqué du groupe breton, qui propose aussi « près de 250 offres de reclassement » aux salariés susceptibles d’être licenciés.

« Dans les deux cas, regrette la CFDT, syndicat représenté au sein du comité social et économique de Naf-Naf, la casse sociale reste inévitable. » Bien que la CFDT relève qu’Amoniss est la seule offre de reprise réelle, le syndicat souligne les « risques opérationnels, financiers et sociaux » de son dossier. Le syndicat « doute de la capacité d’Amoniss à financer simultanément Naf Naf et Pimkie ». Cette dernière enseigne est sortie d’une procédure de sauvegarde en novembre 2024. Détenue par Salih Halassi, la société Amoniss s’était également portée candidate à la reprise de magasins Jennyfer, en mai, lors de sa mise en liquidation. C’est finalement le groupe Beaumanoir qui a été choisi, le 12 juin, pour reprendre 26 boutiques et 192 salariés.

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