Un collégien de 15 ans a été blessé lundi par quatre anciens élèves.
Ses agresseurs étaient munis d’une bombe lacrymogène et d’un marteau.
Un enseignant a, lui aussi, été blessé en s’interposant.

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Une agression sauvage à la sortie du collège. Un garçon de 15 ans a été blessé lundi aux abords de son établissement de Tomblaine (Meurthe-et-Moselle) par quatre anciens élèves. Ces derniers étaient munis d’une bombe lacrymogène et d’un marteau, ont annoncé le rectorat et le parquet.

Deux filles dans un premier temps, rejointes par deux garçons, tous âgés de 14 à 16 ans, s’en sont pris, près de l’établissement, à un mineur âgé de 15 ans, a indiqué à l’AFP le procureur de la République adjoint de Nancy, Stéphane Javet, confirmant une information du quotidien régional L’Est Républicain. Le jeune homme a été victime de « plusieurs coups, dont au moins un coup de marteau au niveau du crâne« . Il a aussi été aspergé de gaz lacrymogène. 

L meotif de l’agression reste « peu clair »

« Un professeur d’EPS, qui regagnait l’établissement avec ses élèves, s’est interposé pour mettre la victime et ses élèves à l’abri dans la cour du collège« , a aussi indiqué à l’AFP le rectorat. L’enseignant « a reçu des coups et a été blessé à une main » tandis qu’un assistant d’éducation « a ouvert les grilles pour permettre la mise en sécurité des élèves », a-t-il poursuivi. « Les forces de l’ordre et les secours ont été immédiatement contactés. » La victime était accompagnée de sa petite amie, qui n’a pas été blessée. Le motif de l’agression reste « peu clair même s’il est fait état d’un différend entre les jeunes filles en présence« , selon Stéphane Javet. Deux mineurs ont aussi outragé des policiers.

La victime a fait état de « son incompréhension quant aux motivations de ses quatre agresseurs« , a poursuivi le magistrat, indiquant que les mis en cause avaient, eux, gardé le silence durant leur garde à vue. Celle-ci a été prolongée par le parquet « en vue de leur présentation mercredi, en début d’après-midi, au tribunal« . Selon le rectorat, les quatre jeunes sont « d’anciens élèves exclus » du collège de cette ville de 9.000 habitants en banlieue de Nancy.

« L’élève et le professeur ont été pris en charge et ont déposé plainte« , précise le rectorat, qui indique qu’une enquête « est en cours » et une cellule d’écoute mise en place au collège. L’unité médico-judiciaire de Nancy a relevé un jour d’incapacité totale de travail pour la victime.


Thomas GUIEN

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