Un jeune garçon de 14 ans a été victime d’une agression homophobe à Harfleur (Seine-Maritime) dans la nuit de jeudi à vendredi, indique la procureure de la République du Havre.
Selon la même source, il a subi une tentative de viol et son téléphone a été dérobé.
Une enquête a été ouverte.
Un mineur de 14 ans victime d’une agression homophobe. Une enquête a été ouverte ce vendredi 31 janvier après l’agression d’un jeune garçon à Harfleur (Seine-Maritime), près du Havre, affirmant avoir été victime d’un guet-apens à caractère homophobe. Il a été transféré à l’hôpital sans enjeu vital, selon une source policière à TF1/LCI.
Dans la nuit de jeudi à vendredi, « un mineur de moins de 15 ans a été victime de faits qui ont, à ce stade de l’enquête, été qualifiés de vol avec violences aggravées, de tentative de viol aggravé et d’enregistrement et de diffusion d’images de violences », indique dans un communiqué la procureure de la République du Havre, Soizic Guillaume. « Le caractère homophobe de ces infractions a été retenu en l’état des premières investigations. »
La scène diffusée sur les réseaux sociaux
Selon une source policière, la police a été alertée vers 2h du matin après l’agression, par quatre personnes, d’un adolescent qui avait donné rendez-vous à un autre garçon via un site de rencontres. Le jeune garçon a reçu plusieurs coups au visage, ses vêtements ont été lacérés et ses cheveux coupés, a ajouté la même source. La victime a également déclaré que son agression avait été filmée par les mis en cause et diffusée sur le réseau social Snapchat.
« Des réquisitions ont été lancées auprès du réseau social à partir duquel les vidéos ont été postées. Le compte à l’origine de l’envoi a été supprimé », précise Soizic Guillaume dans son communiqué. Selon une autre source policière, « le jeune a alerté les services de police », qui ont retrouvé à proximité d’un hôtel son caleçon et une mèche de cheveux, mais pas son téléphone. La victime a indiqué qu’elle discutait sur les réseaux sociaux avec les jeunes agresseurs présumés, qui habiteraient Paris et seraient venus jusqu’à Harfleur.
L’enquête a été confiée au commissariat du Havre. L’identification des mis en cause est en cours, notamment grâce à l’exploitation de la vidéosurveillance, souligne le parquet.