La réunion d’urgence des membres du Conseil de sécurité contre le plan israélien de contrôle de Gaza, convoquée dimanche matin au siège des Nations unies à New York à l’initiative de plusieurs pays européens (Royaume-Uni, Danemark, Grèce, France et Slovénie), s’est achevée sans projet de résolution.
Indéfectible allié d’Israël, les Etats-Unis, membre permanent du Conseil de sécurité doté d’un droit de veto, ont accusé les nations ayant appelé à cette réunion de « prolonger activement la guerre en répandant des mensonges sur Israël ». « Israël a le droit de décider ce qui est nécessaire pour sa sécurité et quelles mesures sont appropriées pour mettre fin à la menace posée par le Hamas », a déclaré Dorothy Shea, envoyée américaine auprès de l’ONU. « La pression ne devrait pas être mise sur Israël, qui a souffert de la plus terrible attaque contre le peuple juif depuis l’Holocauste, mais sur le Hamas », a jugé pour sa part le vice-ambassadeur israélien à l’ONU, Jonathan Miller.
A l’extérieur du siège des Nations unies à New York, des manifestants s’étaient rassemblés pour réclamer la fin du conflit, encadrés par un important dispositif de police.
Samantha