• Horizons laisse planer la menace de ne pas faire partie du prochain gouvernement.
  • Le parti du maire du Havre attendait de savoir qui va être nommé Premier ministre, et attend de voir quelle sera sa feuille de route, avant de trancher.
  • Une possible remise en cause de la réforme des retraites inquiète cette formation.

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« Horizons », le nouveau parti d’Édouard Philippe

Le socle commun est de moins en moins solide. Selon les informations du Figaro (nouvelle fenêtre), confirmées par TF1 et LCI, Horizons, le parti d’Édouard Philippe, menace de ne pas faire partie du prochain gouvernement. Il pourrait donc accorder un soutien, mais sans participation, au prochain gouvernement. 

Avant de connaître le nom du prochain Premier ministre (nouvelle fenêtre), qui est donc Sébastien Lecornu, reconduit ce vendredi soir par Emmanuel Macron (nouvelle fenêtre), un proche d’Édouard Philippe indiquait à TF1-LCI « attendre de savoir qui va être nommé Premier ministre ». « Notre position est d’attendre la feuille de route et le nom » du prochain chef du gouvernement, déclarait ce proche. A l’issue d’une réunion de son bureau politique, ce vendredi soir, organisée dans la foulée de la réunion à l’Élysée avec les chefs de partis à laquelle l’ancien Premier ministre a participé, Horizons se montrait « très réservé à l’idée de participer à une prochaine aventure gouvernementale », selon cette source. L’entourage d’Édouard Philippe précisait que la question de la participation au gouvernement à été « évoquée » ce vendredi soir mais que le parti « attend de voir qui est nommé (à Matignon) et la teneur des discussions qui seront ouvertes ».

En cause, notamment : des inquiétudes sur une possible remise en cause de la réforme des retraites, alors qu’Élisabeth Borne a ouvert la porte à une « suspension » de celle-ci. Édouard Philippe n’entend pas toucher au cœur de la réforme des retraites, c’est-à-dire à l’âge de départ, afin de préserver l’équilibre financier du régime.

Édouard Philippe a nettement pris ses distances avec Emmanuel Macron cette semaine. Le patron d’Horizons a demandé mardi au président de la République d’annoncer qu’« il organise une élection présidentielle anticipée« , après l’adoption d’un budget pour 2026, pour « sortir d’une façon ordonnée et digne d’une crise politique qui nuit au pays »

La position d’Horizons sur une éventuelle participation gouvernementale sera formulée lorsque le Premier ministre sera connu

Le parti Horizons sur le réseau social X

Horizons a cherché à éteindre l’incendie. « Nombre de commentateurs essayent de dramatiser encore davantage la situation, mais la position d’Horizons sur une éventuelle participation gouvernementale sera formulée lorsque le Premier ministre sera connu. Tout ce qui est formulé avant relève de la spéculation », a indiqué ce vendredi soir la formation du maire du Havre sur le réseau social X, avant l’annonce de la reconduction de Sébastien Lecornu.

Si Horizons ne figurait pas dans le prochain gouvernement, ce serait une rupture pour ce parti, membre de la coalition présidentielle depuis sa création, en 2021. Dimanche 5 octobre, Sébastien Lecornu avait dévoilé une première partie de son gouvernement avec 18 ministres, dont Naïma Moutchou, nommée ministre de la Fonction publique. Cette avocate, ancienne vice-présidente de l’Assemblée, était la seule membre du parti Horizons nommée lors de cette première vague. C’était quelques heures avant sa démission… et quelques jours avant sa reconduction à Matignon.

J.C

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