Le ministère de l’Intérieur a dressé un bilan des violences qui ont eu lieu dans la nuit de la Saint-Sylvestre.
Selon lui, 984 véhicules ont été incendiés, un chiffre en hausse par rapport à l’année dernière, à la même époque.
Le nombre d’interpellations a, lui aussi, augmenté.

Un bilan en hausse. Dans la nuit du 31 décembre au 1ᵉʳ janvier 2025, le ministère de l’Intérieur a noté une forte hausse du nombre de voitures brûlées, par rapport à la précédente nuit de la Saint-Sylvestre. Ce sont 984 véhicules qui ont été incendiés, cette année, contre 690 l’année dernière. Cette augmentation s’accompagne également d’une hausse du nombre d’interpellations, passant de 380, en 2024, à 420, en 2025.

Un décompte annuel « toujours trop lourd »

Dans un communiqué, le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau explique que les interpellations, dans plusieurs agglomérations métropolitaines, « ont été réalisées suite notamment à des tirs de mortiers visant directement » les forces de l’ordre. « De nombreux usages de mortiers ont été relevés par les services, notamment à Lyon où un enfant de deux ans, blessé au visage par un mortier d’artifice, risque une infirmité permanente », note l’ancien sénateur LR, citant également des événements similaires à Thonon-les-Bains (Haute-Savoie) ou encore à Lormont (Gironde). 310 gardes à vue ont par ailleurs été enregistrées.

« Nous n’avons pas le droit de nous résoudre à ce décompte annuel, toujours trop lourd », a aussi déploré Bruno Retailleau, estimant que ces violences étaient le symptôme d’un « ensauvagement ». Le ministre a demandé une meilleure réponse judiciaire, affirmant que « la vraie prévention, ce sont les vraies sanctions ».

Lors de ce Nouvel An, plus de 90.000 policiers et gendarmes ont été mobilisés partout sur le territoire, rapporte par ailleurs le ministre. À Paris, 10.000 policiers, gendarmes, pompiers et encore militaires ont été déployés dans la capitale, encadrant notamment le rassemblement sur les Champs Élysées, où un million de personnes étaient attendues.


A. Lo.

Partager
Exit mobile version