Pendant l’accueil traditionnel de Manuel Valls, ministre des outre-mer, par la tribu de Gouaro, sur le domaine de Deva à Bourail, en Nouvelle-Calédonie, le 5 mai 2025.

Un sommet sur l’avenir de la Nouvelle-Calédonie est convoqué par le président de la République, Emmanuel Macron, mercredi 2 juillet, à l’Elysée. Mais pour quoi faire ? A la veille du raout, qui mobilise le premier ministre et plusieurs ministres, les acteurs politiques, économiques et associatifs venus de Nouméa n’avaient aucune idée de ce que le chef de l’Etat allait leur dire. Ce dernier a pris la température lors d’une réunion en amont il y a deux semaines, organisée avec le ministre des outre-mer, Manuel Valls, et les deux députés du territoire, le loyaliste Nicolas Metzdorf et l’indépendantiste Emmanuel Tjibaou. Mais il a laissé tout le monde dans l’expectative.

L’événement ne sera pas ouvert à la presse. « Dans la continuité de l’action menée par le chef de l’Etat en Nouvelle-Calédonie, précise une note d’information publiée à minuit, mercredi 2 juillet, cette démarche vise à instaurer un dialogue garant d’un équilibre politique, social et culturel durable, adapté à la réalité calédonienne, avec pour ambition de dépasser les logiques d’opposition pour construire, avec tous les Calédoniens, un avenir partagé, équilibré et pérenne. »

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