
Vingt-sept millions d’euros d’économies sur les allocations familiales, une exonération d’impôt pour les nouvelles entreprises pendant trois ans et une baisse de 10 points de l’impôt sur les sociétés : la pilule a du mal à passer pour la Fédération des fonctionnaires. « On prend donc 27 millions dans les poches des familles pour en mettre 50 [millions] dans celles des patrons. Donc, on ne fait même pas d’économies, au contraire », estime le secrétaire général du syndicat, Steeve Teriitehau. Devant le Congrès de la Nouvelle-Calédonie, ils sont une petite centaine à avoir répondu à l’appel à la grève générale lancé par « la Fédé » pour dire non au plan de réformes envisagé par le gouvernement et présenté, jeudi 14 août, à l’assemblée délibérante du territoire.
Pour aider la Nouvelle-Calédonie, autonome fiscalement, à faire face à une situation financière insoutenable – 10 000 emplois détruits et un PIB en chute de 10 à 15 % à la suite des violences de 2024 –, Paris a promis une aide de 1 milliard d’euros, sous forme de prêt, dont le versement est conditionné à l’adoption de réformes. Un prêt qui pourra être par la suite transformé, au moins en partie, en subventions.
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