Un homme a été tué au cours d’une opération des forces de l’ordre dans la tribu de Saint-Louis, au Mont Dore, en Nouvelle-Calédonie, dans la nuit du mercredi 18 au jeudi 19 septembre, a appris l’Agence France-Presse auprès des autorités. Ce nouveau décès porte à douze le nombre de personnes tuées depuis le début des troubles dans l’archipel.

Des confrontations étaient en cours entre la population et les gendarmes, qui faisaient usage de gaz lacrymogènes, dans ce bastion indépendantiste au sud de Nouméa, a constaté une correspondante de l’Agence France-Presse.

« On n’est pas des terroristes, on n’est pas en état de guerre », a lancé une mère de famille lors de l’opération toujours en cours jeudi.

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L’objectif de l’opération était, semble-t-il, de retrouver une dizaine de personnes de la tribu de Saint-Louis recherchées par la gendarmerie. Ces personnes sont soupçonnées d’avoir tiré sur les forces de l’ordre il y a plusieurs mois, alors qu’elles étaient sous l’autorité de Rock Victorin Wamytan, surnommé « Banane ». M. Wamytan a été tué en juillet lors d’un échange de tirs avec les gendarmes.

Le sud de la Grande Terre toujours inaccessible par la route

Deux gendarmes comptent parmi les douze personnes tuées depuis le début des violences liées à la mobilisation indépendantiste contre la réforme du corps électoral, le 13 mai. Si la tension est nettement redescendue depuis mi-juillet, le sud de la Grande Terre, l’île principale de l’archipel, reste toujours inaccessible par la route. En cause, l’insécurité qui règne au niveau de la tribu de Saint-Louis, fief indépendantiste et passage obligé à une dizaine de kilomètres de Nouméa.

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Le Monde avec AFP

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