
Une semaine après le sommet de l’Elysée du 2 juillet sur l’avenir de la Nouvelle-Calédonie, et malgré l’engagement du président de la République sur le dossier, pas de fumée blanche. Enfermés dans l’hôtel Hilton de Bougival (Yvelines), représentants de l’Etat, indépendantistes, et non-indépendantistes poursuivent leurs négociations, sans résultat. Et la fatigue commence à se faire sentir.
Salle des fêtes de l’Elysée, mercredi 2 juillet. « Nous avons tous fait collectivement des erreurs » sur la Nouvelle-Calédonie, soutient Emmanuel Macron devant les drapeaux réunis de l’Union européenne, de la France et de la Kanaky. Le chef de l’Etat veut mobiliser les partis néo-calédoniens vers un accord politique trop longtemps attendu pour parachever l’accord de décolonisation de Nouméa de 1998. Il a l’espoir qu’il soit annoncé avant le 14-Juillet, et inscrit dans la loi dès 2026 après une révision constitutionnelle. Des perspectives sont posées : un « Etat associé » – des mots prononcés pour la première fois publiquement au plus haut niveau de l’exécutif – ou tout autre statut d’autonomie élargie par rapport à la situation actuelle. Le ministre des outre-mer, Manuel Valls, dont la droite loyaliste de Sonia Backès a réclamé en vain la tête, reprend la négociation. Si celle-ci capote, l’exécutif dans son entier sera désormais comptable d’un échec.
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