Le président iranien, Massoud Pezeshkian, au siège de l’ONU à New York, le 24 septembre 2025.

L’Union européenne a confirmé, lundi 29 septembre, avoir rétabli les sanctions contre l’Iran après une décision en ce sens des Nations unies, à la suite du désaccord entre les Occidentaux et Téhéran sur son programme nucléaire.

Les Vingt-Sept ont décidé de « réimposer un certain nombre de mesures restrictives en relation avec les activités de prolifération nucléaire de l’Iran », a affirmé, lundi, un communiqué du conseil des ministres de l’Union européenne. Cette décision a été prise conformément à la réintroduction des sanctions contre l’Iran, décidées samedi soir par Conseil de sécurité des Nations unies.

Ces sanctions ciblent les entreprises, les entités et les individus qui contribuent directement ou indirectement au programme nucléaire iranien ou au développement de missiles balistiques, parce qu’ils fournissent les équipements nécessaires, le savoir-faire ou le financement.

« Injustifiable » pour l’Iran

Les sanctions européennes comprennent celles décidées par l’ONU, mais aussi d’autres mesures mises en œuvre par les Vingt-Sept, comme le gel des avoirs de la banque centrale iranienne ou plusieurs sanctions commerciales ou économiques. L’Iran a dénoncé dimanche comme « injustifiable » le rétablissement de ces sanctions.

Faute d’un accord avec l’Iran, le mécanisme de rétablissement des sanctions, dit « snapback », activé le 28 août par le groupe E3 (qui rassemble l’Allemagne, la France et le Royaume-Uni), s’est enclenché dans la nuit de samedi à dimanche. Cela réactive les dispositions antérieures qui avaient été suspendues avec l’accord sur le nucléaire de 2015, connu sous l’acronyme JCPOA.

Le Monde avec AFP

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