Massimo Aparo, directeur adjoint de l’AIEA, (à gauche) et l’ambassadeur d’Iran auprès de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), Reza Najafi, lors d’une réunion du Conseil des gouverneurs de l’AIEA, à Vienne (Autriche), le 9 juin 2025.

Plus d’un mois après la suspension de la coopération entre l’Iran et l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), les relations reprennent. Lundi 11 août, le directeur adjoint de l’agence onusienne, Massimo Aparo, s’est rendu à Téhéran – première visite de l’AIEA depuis la guerre dite de « douze jours » entre l’Iran et Israël. Selon le vice-ministre iranien Kazem Gharibabadi, cité par l’agence de presse iranienne IRNA, après des échanges sur « la méthode d’interaction entre l’agence et l’Iran », il a été convenu de poursuivre les consultations.

La veille, le ministre des affaires étrangères, Abbas Araghtchi, avait annoncé cette visite pour lancer des « négociations (…) afin de définir le cadre de coopération », précisant qu’aucune inspection des sites nucléaires n’était prévue. Comme l’avait indiqué le chef de la diplomatie iranienne, aucune inspection n’a effectivement eu lieu lors de cette visite, qui traduit néanmoins la volonté de Téhéran d’apaiser les tensions avec la communauté internationale au sujet de son programme nucléaire et de reprendre les négociations avec Wahsington. Avant la guerre, six cycles de discussions avaient déjà eu lieu, sans succès.

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