A’intérieur du bâtiment du réacteur, sur le site du réacteur nucléaire européen à eau pressurisée de troisième génération, à Flamanville (Manche), le 25 avril 2024.

Le premier réacteur nucléaire de troisième génération dans le pays, celui situé dans la centrale de Flamanville (Manche), est décidément hors norme. Ce réacteur pressurisé européen (EPR) aura mis douze ans de plus que prévu pour son premier chargement d’uranium, en mai 2024, puis pour sa connexion au réseau électrique, le 21 décembre de la même année.

Et à présent, alors que l’exploitant EDF n’a pas encore atteint la pleine puissance, c’est le futur arrêt pour sa première visite complète qui menace déjà de s’étirer. Cette visite, imposée par les règles de sûreté en vigueur, doit commencer trente mois après le premier chargement du combustible. A la fin de 2024, EDF envisageait de la lancer au printemps 2026, pour au moins deux cent cinquante jours.

Mercredi 12 novembre, comme il l’a précisé à l’occasion d’un point d’étape téléphonique avec des journalistes, l’exploitant prévoit maintenant ce moment à partir de septembre 2026, pour une durée désormais estimée à trois cent cinquante jours. Dit autrement, l’EPR restera en principe à l’arrêt pendant plus de onze mois, le temps d’effectuer 20 000 activités de tests et de contrôles pouvant mobiliser jusqu’à 2 500 personnes et 200 sous-traitants.

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