
Depuis la fin de la « guerre des douze jours » entre l’Iran et Israël en juin – un conflit dans lequel les Etats-Unis se sont impliqués –, Téhéran se retrouve dans une impasse stratégique. D’un côté, les pressions européennes s’intensifient pour amener la République islamique à reprendre les négociations sur son programme nucléaire ; de l’autre, rien n’indique que le président américain, Donald Trump, soit disposé à faire preuve de souplesse en vue d’un accord acceptable pour l’Iran. Pour lui, Téhéran doit renoncer à tout enrichissement d’uranium, une condition jugée inacceptable par le régime.
Les derniers rounds du dialogue avec Washington, qui se sont déroulés sous un format indirect, entre avril et juin, à Mascate (Oman) puis à Rome (Italie), ont d’ailleurs tourné court : du 13 au 24 juin, Israël a multiplié les frappes contre les sites militaires et nucléaires iraniens, faisant plus d’un millier de victimes parmi les scientifiques, les militaires et les civils. Vers la fin du conflit, des bombardiers, envoyés par Donald Trump, ont frappé les installations nucléaires de Fordo, Natanz et Ispahan.
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