Lors de la cérémonie marquant l’entrée en vigueur de l’accord de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) sur les subventions à la pêche, à l’OMC, à Genève, le 15 septembre 2025.

L’accord portant sur les subventions à la pêche entré en vigueur lundi 15 septembre était attendu de longue date. Finalisé en 2022 après deux décennies de tractations sous l’égide de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), il a reçu les dernières acceptations d’Etats nécessaires à son entrée en vigueur. Parmi les 112 pays où devrait s’appliquer le texte, on trouve des puissances économiques telles que les Etats-Unis, la Chine, l’Union européenne ou la Russie. L’Inde est en revanche absente.

Si la pleine application du texte est encore incertaine, il marque une étape importante dans la protection de l’océan. Il s’agit du premier accord de l’OMC à intégrer « une dimension environnementale au cœur de ses règles commerciales », s’est félicité Olivier Poivre d’Arvor, l’ambassadeur français pour les pôles et les océans, depuis le siège genevois de l’organisation internationale. Cela place « la durabilité des ressources halieutiques au cœur du système commercial multilatéral », a-t-il estimé.

L’accord, qui ne s’applique qu’aux pays l’ayant formellement accepté, vise à lutter contre la pêche illégale, non déclarée et non réglementée, qui pourrait représenter jusqu’à 26 millions de tonnes de poissons chaque année, selon les estimations communiquées par la FAO.

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