
Après une saison à diriger l’Olympique de Marseille (OM), l’Italien Roberto De Zerbi a parfaitement compris l’intérêt qu’il pouvait tirer de l’ambiance éruptive du Stade-Vélodrome. « Il faut réussir une entame de match forte pour créer de la magie avec les supporteurs », théorise le très volcanique entraîneur de l’OM.
Pour le retour de la Ligue des champions à Marseille, mardi 30 septembre, contre l’Ajax d’Amsterdam, le plan a fonctionné à merveille. Et les 65 771 spectateurs du soir, bouillants au moment de fêter leurs retrouvailles avec la plus grande compétition du football européen, n’ont jamais eu le temps de refroidir. Une avance de trois buts à la mi-temps, une victoire finale (4-0) contre une équipe néerlandaise bien en dessous de sa glorieuse légende. Et, en bonus, soixante minutes de haut niveau de l’attaquant brésilien Igor Paxaio, le plus coûteux transfert jamais réalisé par le club phocéen, auteur de deux buts et d’une passe décisive…
Trois années après une douloureuse défaite contre le club anglais de Tottenham (1-2), synonyme à l’époque d’élimination piteuse, le scénario était parfait. Et le propriétaire du club marseillais, l’Américain Franck McCourt, présent pour la seconde fois d’affilée dans les tribunes du Vélodrome – une rareté –, a apprécié cette soirée prometteuse pour la suite de la saison.
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