• Citroën a demandé mardi l’immobilisation immédiate de tous les modèles de voitures C3 et DS3 encore équipés d’airbags Takata en Europe, quelle que soit leur année de production.
  • Le ministre des Transports avait demandé au constructeur d’aller vers une telle décision après un nouveau décès en France lié à ces équipements défaillants.
  • Le directeur général de Citroën, Xavier Chardon, a répondu à TF1 en exclusivité.

Airbags Takata défectueux : des rappels de voitures chez de nombreux constructeurs

Airbags Takata défectueux : des rappels de voitures chez de nombreux constructeurs

Ils ont fait une nouvelle victime. La responsabilité des airbags Takata a été confirmée ce mardi 17 juin dans la mort d’une femme de 37 ans dans un accident de la route à Reims. Et alors que le ministre des Transports venait de demander l’immobilisation de toutes les Citroën C3 et DS3 faisant l’objet d’un rappel, le directeur général de Citroën a répondu à TF1. 

« On a agi de manière très forte. Aujourd’hui, on a rappelé un nombre très important de véhicules grâce à nos concessionnaires qui ont été mobilisés », a réagi Xavier Chardon dans la vidéo du 20H de TF1 en tête de cet article. « Aujourd’hui, je m’engage à ce que nous continuions et accélérions, et qu’il n’y ait plus un seul airbag Takata dans les Citroën », a-t-il poursuivi. 

Citroën demande l’immobilisation immédiate

En effet dans la foulée, le constructeur automobile Citroën a demandé l’immobilisation immédiate de tous les modèles de voitures C3 et DS3 encore équipés d’airbags Takata en Europe, quelle que soit leur année de production. « Pour les C3 et les DS3, quelle que soit l’année de construction, nous avons décidé en accord avec le ministère des Transports d’effectuer un ‘stop drive’, c’est-à-dire l’interdiction de circuler avec ces véhicules », a également indiqué Xavier Chardon à TF1. Selon nos informations, 82.000 voitures Citroën C3 et DS3 équipées d’airbags Takata défectueux sont concernés en France, en plus de celles qui avaient déjà été immobilisées.

Jusqu’à présent, certains conducteurs avaient été invités à faire remplacer leurs airbags, mais pas à ne plus utiliser leurs véhicules. « La voiture de l’automobiliste décédée la semaine dernière faisait partie des véhicules rappelés. Il va vraiment falloir comprendre pourquoi ces clients n’ont pas été en concession », a par ailleurs commenté Xavier Chardon. 

Interrogé sur les lettres de rappel aux automobilistes, le directeur général de Citroën mentionne une situation « difficile ». « Il est possible que dans certains cas, des modifications d’adresse n’aient pas été complètement enregistrées. Donc en cas de doute, appelez nos concessionnaires, appelez notre numéro vert », préconise-t-il auprès de TF1. 

Marie TERANNE | Reportage ELSA ASSALIT, GUILLAUME CHÈZE

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