À deux jours du quart de finale contre le Portugal, vendredi 5 juillet, Guy Stéphan a été interrogé sur la panne offensive de l’équipe de France.
Sur les quatre premiers matchs qu’ils ont disputés dans cet Euro, les Bleus n’ont inscrit que trois buts, un sur penalty et deux contre son camp adverses.

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Euro 2024

« Soit on voit la bouteille à moitié pleine, soit on la voit à moitié vide. Moi, je préfère la voir à moitié pleine. » À deux jours du quart de finale contre le Portugal, vendredi 5 juillet (à 21h, en live commenté sur TF1info), Guy Stéphan est monté au créneau pour défendre l’animation offensive de l’équipe de France. En dépit d’occasions franches, les Bleus n’ont toujours pas réussi à marquer par eux-mêmes dans le jeu. En quatre matchs, les filets ont seulement tremblé à trois reprises, une fois sur penalty contre la Pologne (1-1) et deux autres fois sur des « csc » adverses face à l’Autriche (0-1) et la Belgique (1-0). 

Une inefficacité chronique qui n’inquiète pas outre mesure le bras droit de Didier Deschamps. « Vous dire qu’il n’y a pas un déficit de but, ça ne serait pas vrai », a-t-il affirmé. « Au niveau de l’efficacité, on doit mieux faire. On doit beaucoup plus cadrer, être beaucoup plus en possibilité de marquer. Mais il y a aussi de bonnes choses quoi. On a eu plus de possession que l’adversaire à chaque match, on a eu des occasions de buts. (Contre la Belgique, ndlr), on a tiré 19 fois, dont 14 dans la surface de réparation. Ça veut dire qu’à un moment, on a amené le ballon là, il n’est pas venu tout seul. »

Peut-être qu’il faut frapper un peu moins fort

Guy Stéphan, entraîneur adjoint de l’équipe de France

« Le plus bel exemple, c’est le but de Kolo. Sur ce but-là, on a fait 14 passes. Le ballon est parti de Saliba et ça s’est terminé par le but de Kolo Muani. Évidemment, vous allez me dire que c’est un but contre son camp, mais s’il ne provoque pas le défenseur, on ne marque jamais », a insisté Guy Stéphan.

« On n’a jamais dit qu’on allait se balader, qu’on allait gagner tous les matchs. (…) D’ailleurs, on fait partie des groupes où il y a encore deux équipes qualifiées pour les quarts de finale », a noté l’adjoint du sélectionneur tricolore, confiant sur la capacité de l’équipe de France à retrouver de sa superbe devant le but adverse. « Plus on pourra élever l’intensité, mieux ce sera. Il faut retrouver l’efficacité qui nous fait défaut. Peut-être qu’il faut frapper un peu moins fort, plus axé sur le fait de cadrer. On ne va pas se le cacher : on a un déficit à ce niveau. Mais ça n’empêche qu’on est capable d’avoir des actions collectives. » Il ne reste plus aux Bleus qu’à les mettre au fond.


Yohan ROBLIN

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