Un homme de 27 ans, pris dans une tempête, est resté agrippé à sa planche à voile toute une nuit, dans la Manche.
C’est un hélicoptère de la Marine nationale qui est venue à son secours… après 19 heures de dérive en mer.
Le 13H de TF1 raconte cette histoire à peine croyable, à l’issue miraculeuse.
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LE WE 13H
Il est resté durant 19 heures, cramponné à sa planche, dans une eau à 11 degrés, face à des rafales à 100 km/h. Vianney, 27 ans, avait disparu dimanche 22 décembre en faisant de la planche à voile au large de Saint-Vaast-la-Hougue (Manche). Il a finalement été miraculeusement secouru le lendemain par un hélicoptère de la Marine nationale.
Je n’ai jamais envisagé la mort comme une option.
Je n’ai jamais envisagé la mort comme une option.
Vianney
À bout de force, il est en hypothermie dans sa combinaison. Pourtant, toutes les conditions étaient réunies lorsqu’il part faire de la voile. Le temps est clément, mais au large, il tombe dans une violente tempête et dérive sur plus de 28 km. Ses parents préviennent les secours, mais le pilote de l’hélicoptère peine à le localiser.
« Les vagues étaient très formées. On avait entre 3 m et 4 m de vagues, ce qui fait qu’en passant au-dessus de lui ou d’une bouée, on peut très rapidement perdre de vue la personne. C’est ce qui s’est passé, puisque Vianney nous a vus passer en pleine nuit, verticale à sa position, et nous malheureusement, on ne l’a pas vu », explique Christophe, capitaine de corvette de la Marine nationale.
« Il y avait beaucoup de vagues à certains moments. Je me rappelle avoir été enroulé tandis que ma planche a été emportée. Je devais absolument la récupérer pour survivre », retrace Vianney sur France 3 Normandie. Et de poursuivre : « J’ai gardé espoir de A à Z, mais c’est vrai que quand les secours ont arrêté les recherches vers 23h, je me suis dit que mes chances se réduisaient ».
Épuisé, le jeune homme perd connaissance pendant sept heures. Il va puiser dans les techniques de survie qu’il connaît. « Je me mettais en boule sur ma planche pour me réchauffer et j’urinais dans ma combinaison. Je n’ai jamais envisagé la mort comme une option, je pensais à ce qu’il me restait à vivre », témoigne-t-il dans la Presse de la Manche. Une fois hélitreuillé, au petit matin du 23 décembre, il remercie ceux à qui il doit la vie et assure qu’il ne sortira plus jamais en mer sans regarder les prévisions météo.