- Après l’incendie de sept immeubles à Hong Kong, le temps est à la recherche des quelque 200 personnes encore portées disparues ce jeudi.
- Le 20H de TF1 retrace la difficile quête des rescapés et de l’incertitude quant à l’origine des flammes.
Ce jeudi 27 novembre au soir, les vertigineuses tours de Hong Kong sont encore aspergées d’eau pour ralentir les flammes. Le groupe de huit immeubles (dont sept ont été ou sont encore ravagés par les flammes) logeait 4.600 habitants, dont de nombreuses personnes âgées en difficulté pour se déplacer. Lampe torche en main, les pompiers continuent de chercher les quelque 200 personnes disparues. Au moins 83 individus sont déjà décédés dans l’incendie, dont un pompier de 37 ans. Le 20H de TF1 retrace la recherche de ces potentiels survivants.
« La température est très élevée, c’est très dangereux pour nos équipes de progresser. On avance pas à pas, étage par étage »
, déclare un soldat du feu sur place. Les flammes se sont rapidement propagées, gagnant tous les étages et les immeubles autour. Le feu de quatre des huit édifices a été éteint ce jeudi tandis que les incendies des trois autres sont sous contrôle.
J’essaye de les joindre, je n’y arrive pas, ils ne répondent pas
J’essaye de les joindre, je n’y arrive pas, ils ne répondent pas
Une Hongkongaise en quête de nouvelles de ses proches
« J’essaye de les joindre, je n’y arrive pas, ils ne répondent pas »
, témoigne une Hongkongaise en quête de nouvelles de ses proches. La solidarité s’est vite organisée dans le quartier, où les habitants distribuent vêtements et nourriture aux rescapés.
Les échafaudages en bambou de ces bâtiments ont servi de combustible toute la nuit de mercredi à jeudi. Ces armatures, résistantes et pratiques dans des rues souvent étroites, ont rapidement montré leurs limites. « Pour des raisons de sécurité, le gouvernement estime qu’il est impératif d’accélérer la transition vers des échafaudages mécaniques »
, a déclaré le numéro deux du gouvernement de Hong Kong, Eric Chan, lors d’une conférence de presse jeudi.
Les causes de l’incendie restent à déterminer. Une enquête a néanmoins été ouverte pour corruption. Trois cadres de l’entreprise en charge des travaux des immeubles ont été interpellés pour « grossière négligence »
. Reste à savoir si cette structure en béton de 1983 a bien été fragilisée.

