- Mercredi 13 août, la Grèce continue de lutter contre une vingtaine d’incendies.
- Chassés par les flammes, des touristes et habitants ont dû être évacués en bateau, tandis que d’autres ont tenté de ralentir par leurs propres moyens la propagation du feu.
- Découvrez ces images impressionnantes au 20H de TF1.
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Le 20H
Seule issue : la mer. En bateau, les sauveteurs de la Croix-Rouge évacuent les habitants de l’île grecque de Chios, dans le nord-est de la mer Egée. Derrière eux, un mur de flammes s’élève. Les garde-côtes, aidés de bateaux privés, récupèrent les touristes coincés sur les plages. Près de 500 km plus loin, un autre incendie menace Patras, troisième ville de Grèce.
« On dirait la fin du monde. Nous sommes venus d’Athènes avec notre association de bénévoles. Mais nous ne pouvons rien faire de plus »,
se désole Giorgos Karavanis, lui-même bénévole, dans le reportage de TF1 en tête de cet article. Les habitants tentent par tous les moyens de ralentir la progression du feu, comme le montre l’image ci-dessous.

Si les pompiers en Grèce s’attendaient mercredi à « une journée très difficile »
, c’était surtout en raison de violentes rafales de vent, alors qu’ils luttent contre 23 incendies. « Ce sont certainement les 24 heures les plus difficiles de la période de lutte contre les feux »
, a déclaré le président de l’Union des Officiers des Pompiers, Kostas Tsigas. « Rien qu’hier, 82 incendies ont éclaté, un nombre très important qui, combiné aux vents violents, à la sécheresse et aux températures élevées, a créé d’énormes difficultés »
, a-t-il poursuivi.
Mercredi, dès l’aube, 33 avions et 4.850 pompiers étaient mobilisés sur tous les fronts en Grèce. Athènes a fait appel mardi au mécanisme européen pour obtenir quatre bombardiers d’eau supplémentaires, alors que plus de 20.000 hectares ont été détruits par les flammes depuis juin dans le pays.